Equidia a sa «Star Academy» pour cavaliers

Equidia a sa «Star Academy» pour cavaliers

TÉLÉVISION – Et comme pour la célèbre émission de téléréalité musicale, c’est Alexia Laroche-Joubert qui produit…
Benjamin Chapon

Benjamin Chapon

La chaîne Equidia Life, consacrée au sport hippique, diffuse actuellement, chaque vendredi, la saison 2 de «Equidia Life Académie». Comme à la Star Academy, il y a des éliminations, des coachs prestigieux et la possibilité de s’entraîner dans des conditions professionnels pour les gagnants.

Mais la comparaison s’arrête là pour Alexia Laroche-Joubert, productrice de «Equidia Life Académie» et du programme de téléréalité de TF1. «Non, ça n’a rien à voir avec la Star Ac’, il y a juste un clin d’œil dans le nom du programme. C’est tout.»

Et hop, au Jumping

Un jury composé des cavaliers professionnels Virginie Coupérie-Eiffel, Thierry Pomel et Philippe Rozier, a retenu cinq finalistes parmi les 25 cavaliers du championnat de France des clubs. Un sixième finaliste a lui été élu par les internautes.



Les six cavaliers ont pu s’entraîner pendant une semaine dans un environnement professionnel. Puis, le jury a désigné deux gagnants qui ont pu participer aux Gucci Paris Masters 2013, l’un des plus grands jumpings internationaux, aux côtés des meilleurs cavaliers du monde.

Démocratie équine

«Le but de l’émission est de démocratiser l’équitation, explique Alexia Laroche-Joubert. C’est un monde que j’adore mais c’est parfois difficile pour certains cavaliers de passer au haut niveau. Il faut trouver le bon cheval, le bon entraîneur… Tout ça coûte cher.»

La productrice en avait marre de voir « tout un tas de gamins bourrés de talents qui stagnent faute de moyens.» Outre un programme de divertissement, la «Equidia Life Académie» se veut «un accélérateur de carrières en leur offrant la possibilité de se faire remarquer. Lors des Gucci Paris Masters, Jean Rochefort, qui était présent, m’a dit que l’un des finalistes était une graine de champion.»

En attendant Rio

«L’un des finalistes de cette année pourrait très bien se retrouver aux Jeux Olympiques de Rio en 2016», assure Alexia Laroche Joubert qui voudrait maintenant «développer le programme à l’international, notamment aux Etats-Unis

Alors qu’une saison 3 est en préparation, la productrice veut rester fidèle à Equidia. «Quand je vois le succès du film Jappeloup, je me dis que le programme aurait pu avoir sa place sur une chaîne grand public. Mais travailler avec Equidia est un gage auprès des centres équestres qui nous envoient leurs candidats.»