TELEVISIONRobin Tunney de «Mentalist» aimerait «embrasser Simon Baker, au moins une fois!»

Robin Tunney de «Mentalist» aimerait «embrasser Simon Baker, au moins une fois!»

TELEVISIONInvitée du 53e Festival de télévision de Monte-Carlo, la coéquipière à l'écran du «Mentalist» Simon Baker a évoqué la saison 5, qui vient de s'achever aux Etats-Unis et que diffusera TF1 à la rentrée…
Robin Tunney, "The Mentalist"
Robin Tunney, "The Mentalist" -  © CBS Broadcasting Inc.
Annabelle Laurent

Annabelle Laurent

Robin Tunney ne sera bientôt plus Teresa Lisbon. La saison 6 de «Mentalist» sera la dernière, a annoncé le 7 mai dernier le créateur de la série, Bruno Heller («Rome»). Ce qui, en France, laisse tout de même deux saisons aux -nombreux- fans, la saison 5 étant attendue sur TF1 à la rentrée.

Invitée du 53e Festival de télévision de Monte-Carlo, Robin Tunney a donc scrupuleusement évité les spoilers. «L’intrigue concernant John le Rouge avance beaucoup, on en sait plus sur le passé de Jane, et il y a un peu plus d’action»: ce sera tout. La chef du California Bureau of Investigation a préféré cultiver l’art de la réponse… double.

Peut-on s’attendre à une histoire d’amour entre vous et Simon Baker? Le souhaitez-vous?
«Je pense qu’il y en a déjà une, bien qu’elle soit platonique, et non romantique. Une partie de moi trouverait d’ailleurs cela assez beau que cela reste ainsi –car Bruno Heller ne m’a pas dit quelle tournure la relation prendrait.»
Mais… «Une autre partie de moi se dit: Ah, il est tellement beau! Après tant d’années, on pourrait quand même s’embrasser. Au moins une fois! Quoique maintenant, ce serait comme embrasser mon frère.»

Comment la quête de John le Rouge peut-elle durer si longtemps, sans lasser les spectateurs?
«D’abord, je vous jure que je ne sais toujours pas qui il est. Mes parents ne me croient pas! Et je ne sais pas non plus si c’est au dernier épisode de la saison 6 qu’on va le découvrir. J’espère juste que ce n’est pas moi! En fait, John le Rouge est devenu plus qu’une personne. Il est comme une force, si énigmatique que les spectateurs s’y accrochent.»
Mais… «Je pense que les gens regardent avant tout la série pour Simon. Parce qu’il est si charismatique.»

Comment vous sentez-vous à l’idée de raccrocher, à la fin de la saison 6?
«Très partagée. Car jouer quelque chose de différent et nouveau après si longtemps, ce sera très excitant.»
Mais… «Ca me rend triste, parce que l’équipe est devenue comme ma famille. C’est un immense chapitre de ma vie. Plus long que le lycée et l’université! Surtout, j’ai peur de ne plus savoir prendre des décisions seule. J’ai été tellement occupée, neuf mois par an! C’était comme faire de la prison. On vous dit à quelle heure vous réveiller, comment vous habiller, quoi dire, à quelle heure manger, quoi manger. A la fin de la série j’ai bien peur de me retrouver rapidement à crier "Viiite, donnez-moi une autre série, je suis perdue!"»