La télé a bien changé depuis les années 90 mais lui n'a presque pas bougé. Vingt ans après la fin de Sauvé par le Gong, Mark-Paul Gosselaar revient au petit écran dans la série d'avocats Franklin & Bash, diffusée sur TF6 dimanche à 20h50. Et cette fois, il n'a pas besoin de se décolorer les cheveux à l'eau oxygénée.

« Les gens semblent surpris quand ils découvrent que je ne suis pas blond. C'est vrai que la couleur était très naturelle », ironise l'acteur, qui flirte aujourd'hui avec les 40 ans. Le rôle lui a collé à la peau de nombreuses années, jusqu'à l'overdose. «Les directeurs de casting voulait Zach Morris, c'était rageant», se souvient-il. «Mais on ne peut pas vraiment détester un personnage qui vous a permis de percer.»

Son passage par NYPD Blues lors des trois dernières saisons lui a permis de tourner la page. «C'est un défi que connaissent tous les jeunes acteurs révélés par une série télé. L'avantage qu'on avait à l'époque, c'est qu'on était insouciants. On s'amusait. Aujourd'hui, il faut être professionnels dès le plus jeune âge et comprendre les ficelles du business.»

Les deux font la paire

Dans Franklin & Bash, il a trouvé le partenaire idéal en la personne de Breckin Meyer. A l'écran comme en interview, l'un commence une phrase et l'autre la termine. «On a cliqué tout de suite, ça ne s'explique pas, c'est comme lors d'une date», raconte Meyer.

Ils incarnent deux avocats anticonformiste embauchés par un cabinet ultraconservateur, et le clash des cultures joue à plein. Au tribunal, Gosselaar drague les femmes du jury pendant que son partenaire s'enfile des bières pour contredire un rapport toxicologique et que les autres partenaires s'arrachent les cheveux. Moins épicée que Suits, moins aboutie que The Good Wife, Franklin & Bash n'est pas incontournable. C'est une série de saison fraîche et légère, parfaite pour prolonger le week-end et ne pas penser au lundi matin.

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