Strasbourg : Les trois «plus remarquables» œuvres de l'Industrie Magnifique
ART•Forte du succès de sa première édition en 2018, l’Industrie Magnifique, événement réunissant artistes et mécènes qui exposent leurs œuvres originales sur les places de la ville, revient à Strasbourg jusqu’au 13 juinGilles Varela
L'essentiel
- Sur une vingtaine de places publiques et sur les quais de la ville de Strasbourg, près de 70 artistes et leurs 35 mécènes laissent découvrir leurs créations jusqu’au 13 juin prochain.
- Tête de gondole de cette édition de l’Industrie Magnifique, l’œuvre Museum of the Moon : une lune géante suspendue dans la nef de la cathédrale par Cosmos District.
- Richard Orlinski présente un énorme chat bondissant au pied de l’opéra.
- Place de Broglie, Terre de ciel, imposant édifice haut de 7 mètres de Patrick Bastardoz, est constituée de brique et de tuiles enchevêtrées qui s’élèvent vers le ciel.
Quand la ville devient une galerie d’art à ciel ouvert, pour tous. L’Industrie Magnifique, portée par son fondateur, Alsacien multicartes Jean Hansmaennel, revient à Strasbourg pour cette deuxième édition après une (trop) longue pause de deux ans, crise sanitaire oblige.
Sur une vingtaine de places publiques et même sur les quais de la ville, près de 70 artistes et leurs 35 mécènes laissent découvrir leurs créations jusqu’au 13 juin prochain. L’occasion de découvrir ou redécouvrir la ville. Si, lors de sa première édition, l’exposition d’un véritable Mammouth vieux de 12.000 ans (de la société Soprema) au pied de la cathédrale avait marqué les esprits et séduit plus de 300.000 visiteurs, cette année, il est fort à parier que c’est la lune suspendue dans la cathédrale, une œuvre de l’artiste britannique Luke Jerram, ainsi que Cosmos District du collectif Ososphère, place du Château et dont elle fait partie, qui va attirer l’attention. Sans faire de l’ombre cependant aux autres œuvres à découvrir en cheminant dans la ville pendant ces dix prochains jours. 20 Minutes vous en présente trois, une liste forcément trop restreinte, trop subjective et non exhaustive.
Le Cosmos District d’Ososphère
Si d’aspect extérieur, l’installation du collectif d’artistes Osophère qui comprend à elle seule une trentaine d’œuvres n’est pas forcément des plus photogénique, l’espace et ses aménagements proposent de multiples événements. Conférences, rencontres, espaces d’échanges, projections, visites guidées… Il interroge sur le cosmos, le rapport au temps, à l’habitat. L’occasion également de voir une véritable capsule du vaisseau spatial russe qui a fait une dizaine de missions, véritable bout d’Histoire des vols spatiaux soviétiques. Autre incontournable du Cosmos District, tête de gondole de cette édition de l’Industrie Magnifique, l’œuvre Museum of the Moon : une lune géante suspendue dans la nef de la cathédrale permet de voir une représentation fidèle et en trois dimensions de l’astre grâce aux photographies hautes résolutions de la NASA.
The cat de Richard Orlinski
Redescendez sur terre et atterrissez au pied de l’opéra. Immanquable avec sa couleur rouge, l’œuvre très caractéristique The Cat réalisée spécialement par le célèbre artiste Richard Orlinski, avec le partenariat de son mécène la société Puma, représente un énorme chat bondissant. Une merveille pour ceux qui apprécient le travail de cet artiste contemporain imprégné de pop culture avec son bestiaire qui fait le tour du monde.
Terre de ciel de Patrick Bastardoz
Idéalement placée place Broglie, Terre de ciel conçue par le peintre Patrick Bastardoz interroge. A peine installée que déjà renommée par le public de Tour de Babel, elle est constituée de brique et de tuiles enchevêtrées qui s’élèvent vers le ciel. L’imposant édifice haut de 7 mètres « appelle à l’imaginaire de chacun ». Fruit d’une collaboration avec son mécène l’entreprise Wienerberger, « leader mondial de la terre cuite », il représente « une ville éclectique qui s’attarde sur son socle pour gravir ensuite les différents étages de la tour ».