Entre Strasbourg et le Japon, l’idylle se poursuit. La capitale alsacienne, qui met chaque année à l’honneur la culture nippone, vient de s’associer avec la ville de Kagoshima, métropole de près de 600.000 habitants, dans le cadre d’une « convention de partenariat et de coopération ».

Ce n’est pas un énième jumelage, assure-t-on du côté de la mairie. Pour Nawel Rafik-Elmrini, adjointe au maire en charge des relations européennes et internationales, « cette association répond à un vrai besoin ». Prévue pour une durée de quatre ans, elle verra ses fruits analysés par un cabinet d’audit. Ce dernier décidera si le partenariat doit être prolongé.

Pourquoi Kagoshima ?

Cet accord portera sur différents thèmes tels que la jeunesse, le renforcement des liens économiques et culturels. Leurs contours restent encore à définir. Plus concrètement, dans le domaine des sports, « un échange de savoir-faire et d’expertise » s’installera entre les deux villes dans le cadre des Jeux de Paris 2024, qui succéderont à ceux de Tokyo. La semaine passée, Strasbourg a été labellisée « Terre de Jeux 2024 », symbole de son engagement pour faire vivre le sport et les Jeux sur son territoire.

Mais alors pourquoi Kagoshima plutôt qu’une autre ville ? La première approche a été lancée par le maire de la métropole japonaise voilà déjà plusieurs années. « Le développement du tramway les a amenés vers nous. C’est d’ailleurs l’un des axes du partenariat », souligne Nawel Rafik-Elmrini. Les liens qui unissent Strasbourg au Japon sont bien ancrés, précise Roland Ries : « Ils remontent à 160 ans ».