Strasbourg : Ils veulent faire évoluer le marché de l'art avec une galerie écolo et citoyenne en ligne
ART•Les cinq fondateurs de La Canopée lancent un financement participatif sur la plateforme Ulule pour concrétiser leur projetNils Wilcke
Ils sont cinq, jeunes, soucieux d’environnement et ils ont un projet. La Canopée, une galerie d’art « un peu particulière », selon les mots de ses créateurs, qui devrait voir le jour à l’horizon 2020 à Strasbourg.
L’idée de ces cinq Strasbourgeois ? « Faire évoluer le marché de l’art trop tourné vers le business », comme l’explique à 20 Minutes l’un d’entre eux, Nicolas Gocur.
Une campagne de financement participatif
Pour cela, ils ont lancé une campagne de financement participatif sur la plateforme Ulule pour donner vie à leur projet. Objectif, reverser une partie des bénéfices de la galerie à des associations. Afin d’apporter « des fonds, une aide humaine et de la visibilité » à des structures qui œuvrent dans le domaine de l’écologie, de l’éducation ou de l’environnement.
« Nous voulons faire se rencontrer le monde de l’art et le monde associatif qui ont souvent des intérêts en commun », poursuit Nicolas Gocur. Pour chaque œuvre vendue sur La Canopée, au minimum 10 % des bénéfices seront reversés à une association, qui sera sélectionnée par l’acheteur parmi celles avec lesquelles nous travaillerons ».
« Pour nous, l’écologie est un sujet important »
La galerie prendra de son côté une commission de 10 %. Reste à recruter les artistes, en majorité locaux pour commencer et à sélectionner les associations. La campagne sur Ulule doit leur permettre de recruter un développeur, un graphiste mais aussi à financer l’achat de matériel informatique et audiovisuel.
A l’origine de ce projet, il y a cinq amis originaires de la vallée de Munster, dans le Haut-Rhin, et montés à Strasbourg pour leurs études. Hugo Tichit, l’artiste de la bande et chef de ce projet, Nicolas Gocur, agent commercial dans une start-up, Victor Repusseau, le graphiste, Alex Tézier, développeur et Théophile Graff, photographe et juriste. « Pour nous, l’écologie est un sujet important », explique Nicolas Gocur.
Les œuvres d’art proposées seront d’abord vendues uniquement en ligne, même si le quatuor rêve d’ouvrir un jour sa galerie à Strasbourg. En attendant, la campagne de financement se poursuit jusqu’à 20 novembre.