RENCONTRESeule à 50 ans passé, elle invente le badge du célibataire

Alsace : Seule à 50 ans passés, elle vend un badge pour les célibataires qui n’osent pas aller sur les sites de rencontre

RENCONTREA 50 ans passés, Brigitte Pretet, une Alsacienne un peu effrayée par Internet et les sites de rencontre, a imaginé un signe distinctif et commercialisé un badge pour célibataire
Gilles Varela

Gilles Varela

L'essentiel

  • Suite à une rupture, une Alsacienne a créé une micro-entreprise et commercialise un badge porté par les célibataires, un signe distinctif afin de favoriser les rencontres.
  • Elle a mis son badge en dépôt-vente dans 70 commerces de proximité, mais elle démarche également les fêtes de village ou les soirées dansantes.

Tomber pour mieux rebondir. C’est un peu l’histoire de Brigitte Pretet, une quinquagénaire résidant près de Dannemarie (Haut-Rhin). Alors qu’elle travaillait depuis une trentaine d’années pour la même société, elle a perdu son emploi. Et comme les problèmes volent en escadrille, elle a dans la foulée perdu son compagnon rencontré il y a plusieurs années sur son lieu de travail. Bilan de l’opération : célibataire à 50 passés et sans emploi.

Si elle n’envisage pas vraiment d’avancer seule dans la vie, elle n’est en revanche pas à l’aise avec Internet. « Je n’avais pas envie d’aller sur les sites de rencontre. Tout le monde y est beau, gentil, ça m’effraie un peu, confie Brigitte Pretet. Mais comment rencontrer un célibataire, ce n’est pas marqué sur son front ? » sourit la quinqua. Aussi, elle a imaginé un signe distinctif pour une nouvelle vie et pourquoi pas un nouveau départ professionnel.

Un badge pour « tous les célibataires »

Afin de « trouver chaussure à son pied » comme l’indique son slogan, elle a conçu un badge distinctif porté par les célibataires. « Cela évite de perdre du temps avec des gens mal intentionnés mais aussi de favoriser les rencontres, la discussion. C’est plus humain de discuter de vive voix avec une personne que de consulter son écran d’ordinateur. »

Après avoir discuté de cette idée avec Pôle emploi, Brigitte a suivi plusieurs modules de formation avant de monter sa micro-entreprise. Dans la foulée, elle a déposé un brevet pour protéger le dessin figurant sur son badge. Un pied, une basket, un point d’interrogation dans un cœur. Trouver chaussure à son pied, le message est clair… « Je voulais que les dessins soient asexués. Une basket, c’est pour tout le monde, plaisante la jeune entrepreneuse. Ce badge s’adresse à tous les âges, quelle que soit son orientation sexuelle, ce qui est important, c’est d’être célibataire. »

« Vouloir une vraie rencontre »

Pour développer son concept, Brigitte Pretet a mis en dépôt-vente ses badges, au prix de 5 euros, dans plus de 70 commerces de proximité, sur trois départements et développé un site Internet et une page Facebook pour faire connaître sa démarche. « L’idée est d’acheter son badge aussi simplement que sa baguette de pain ou son journal. » Et pour ceux qui sont timides où n’ont pas l’habitude de sortir, elle démarche les soirées dansantes, les fêtes de village, pour vendre directement ses badges. « Plus il est porté, plus le concept prend du sens et de la force. »

TROUVÉ CHAUSSURES SANS PIEDS ! 😥

Posted by Le badge du célibataire on Tuesday, July 16, 2019

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Une démarche cependant qui pourrait parfois être mal interprétée ? « Cela n’encourage pas les hommes à vous importuner plus facilement, car cela véhicule un message, celui de vouloir une vraie rencontre. Sinon, pas besoin d’un badge pour un plan couette ! »