UNIVERSITEL'université de Strasbourg se demande comment être au top en 2030

Strasbourg: L'université se demande comment elle pourra être au top en 2030

UNIVERSITEL'Unistra lance une consultation pour réfléchir à ce qu'elle pourrait être demain
Alexia Ighirri

Alexia Ighirri

L'essentiel

  • L'université de Strasbourg lance une consultation à partir du 4 mars au sein de la communauté universitaire pour réfléchir à ce que pourrait être l'Unistra en 2030.
  • Etudiants, enseignants-chercheurs, personnel des bibliothèques, ingénireur, technicien et autres partenaires de l'université peuvent formuler des propositions sur une plateforme internet ou via des ateliers.

Si on se donnait rendez-vous dans dix ans, sur les marches de la fac de droit… A quoi pourrait alors ressembler l’université de Strasbourg ? C’est justement la question que se pose l’Unistra. Et pour y répondre, elle lance une vaste consultation intitulée « Cap 2030 » qui, comme son nom l’indique, veut définir un projet stratégique à long terme. « Il ne s’agit pas de faire un état des lieux de l’existant. Cela n’apporterait pas grand-chose. Au-delà du bilan, l’idée est de se projeter à dix ans. C’est pour cela que la démarche est plus difficile », indique Christelle Roy, vice-présidente Stratégie et développements de l’université de Strasbourg.

Rare sous cette forme – une récente initiative à Paris-Créteil s’en approche — cette consultation s’adresse à toute la communauté universitaire : étudiants, enseignants-chercheurs, personnel des bibliothèques, administratif, techniciens, ingénieurs et autres partenaires encore de l’Unistra.

Huit thématiques définies

Tous auront deux façons d’y participer : en soumettant leur(s) proposition(s) sur la plateforme numérique cap2030.unistra.fr du 4 mars au 15 avril, de façon anonyme ou non ; ou en participant à des ateliers (11 au total) ouvert à tous les mardis et jeudis de 12h à 14h sur les campus de l’Esplanade, Médecine, Cronenbourg et Illkirch.

Huit thématiques ont été définies : qualité de vie au travail et dans les études ; formation et réussite étudiante ; recherche ; ouverture internationale ; valorisation, innovation et entrepreneuriat ; responsabilité sociétale ; développement durable ; organisation, fonctionnement et financement ; autre.

« Une ouverture internationale forcément »

« Comment favoriser l’égalité des chances dans l’accès et la réussite à l’université ? », « comment améliorer l’insertion professionnelle ? », « comment mieux informer et mieux associer la communication à la vie démocratique de l’université ? »… Voici quelques-unes des questions ouvertes posées sur la plateforme.

« Quels seront les étudiants dans 10 ans ? », ajoute Christelle Roy, qui estime « qu’on le veuille ou non, même si on est pour ou contre, la tendance est qu’il y aura une ouverture internationale forcément ». Elle reconnaît par ailleurs, « qu’à Strasbourg comme ailleurs, il y a un retard sur le sujet du développement durable ».

Un grand débat universitaire ?

Une consultation sur Internet et des ateliers pour faire émerger des propositions, ça ne vous rappelle rien ? Non, promis, l’Unistra ne mène pas son grand débat national : « Ça y ressemble, mais ce n’est pas un grand débat, assure la vice-présidente. Cette consultation avait été décidée en octobre et ce n’est pas une réponse à une situation de crise : on travaille de manière sereine à l’université, nous ne sommes pas en situation de conflit. Et puis, on peut ajouter des sujets ou thèmes à la consultation, il n’y a pas de tabous. »

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Le pari sera réussi en fonction, évidemment, du taux de participation à la consultation. Il y a un potentiel de quelque 60.000 individus, dont près de 51.000 étudiants. « J’aimerais vraiment que les étudiants participent. C’est l’enjeu », glisse Christelle Roy.