Strasbourg: Pour nos internautes, le bien-être en ville passe par ses transports
VIE QUOTIDIENNE•Alors que l’Eurométropole de Strasbourg mène une enquête auprès de ses habitants sur le thème du bien-être, « 20 Minutes » a demandé à ses lecteurs leur avis…Alexia Ighirri
Bien sûr, on ne s’imaginait pas recevoir des réponses telles que « des licornes dans les parcs publics de la ville » (quoique)… Mais les réponses de nos internautes alsaciens à la question « comment contribuer au bien-être » dans l’Eurométropole de Strasbourg sont restées très terre à terre. Et c’est peut-être pas plus mal au final.
On a profité de la mise en place d’une enquête citoyenne par la collectivité sur ce thème pour interroger nos lecteurs via notre groupe d’informations WhatsApp, sur la façon dont leur bien-être au quotidien pourrait être amélioré. Spontanément, la majorité des réponses n’a tourné qu’autour du transport et les déplacements dans l’agglomération.
Nico débute avec un constat que bien des voyageurs du réseau de la Compagnie des transports strasbourgeois (CTS) peuvent faire : « L’accès en heures de pointe est assez compliqué ». Bien-être et « placage contre la vitre du tram » ne semblent pas - ô surprise - faire bon ménage.
« Ça ne facilite pas l’utilisation du Vélhop »
Strasbourg-capitale-du-vélo oblige, les remarques se sont ensuite naturellement portées sur la bicyclette et notamment le service de location Vélhop. Maïm témoigne que « beaucoup d’amis ayant voulu louer un Vélhop à l’année se sont vus refuser en raison du manque de vélos ». Et Rémyphan d’enchaîner : « Cette obligation de remettre son vélo à la station de départ ne facilite pas l’utilisation alors que d’autres villes permettent cette facilité ».
Un autre membre du groupe Whatsapp, baptisé Fri-ri, demande à « mettre les vélos sur ou dans les bus ». « Aucun intérêt », lui répond Safia : « Si on ne veut pas pédaler, il faut laisser le vélo à la maison. Tram ou vélo, il faut choisir ».
Pour des dépôts en libre-service
Cette dernière ouvre le débat sur un autre plan. Pour améliorer sa vie quotidienne, elle aimerait « trouver éparpillés dans la ville plusieurs dépôts gratuits et en libre-service où tout le monde pourrait déposer ce dont il n’a plus l’utilité et repartir avec un objet de son choix. »
Côté services, Rémyphan constate, avec regrets, « qu’il est impossible de prendre un petit-déjeuner à 6 heures. Même dans la gare de Strasbourg quand on veut prendre les premiers trains ». Tiens, revoilà la référence aux transports… Décidément cette ville est toujours en mouvement.
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