FOOTBALL«A Strasbourg, tout le monde rigole avec tout le monde»

Jonas Martin: «Au Racing club de Strasbourg, tout le monde rigole avec tout le monde»

FOOTBALLA la veille de retrouver son club formateur de Montpellier ce samedi (20h), le milieu de terrain strasbourgeois Jonas Martin s’est livré sur son intégration et son rôle dans le vestiaire alsacien…
Bruno Poussard

Propos recueillis par Bruno Poussard

Pas de nouveau look, mais presque une nouvelle vie. En débarquant au Racing club de Strasbourg, Jonas Martin n’est pas non plus arrivé en terre complètement inconnue, puisqu’il est né dans l’Est, à Besançon. Mais dans la formation alsacienne, le milieu est appelé à jouer un nouveau rôle. Un premier rôle, même, après une saison au Bétis.

En figurant parmi les Strasbourgeois les plus expérimentés en Ligue 1, Jonas Martin, 27 ans, doit guider le Racing vers le maintien. Celui qui a rejoint le Sud et Nîmes à dix ans, à la faveur d’une mutation de son père, s’est livré à la veille d’affronter Montpellier ce samedi (20h), son club formateur. Où il a joué 12 ans, tout de même.

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Vous avez dû y repenser depuis, comment s’est passée cette première à la Meinau ?

Tout d’abord, je ne m’attendais pas à cette ambiance-là. J’ai été assez surpris. Après, on avait pris une belle claque à Lyon (4-0) donc il fallait qu’on réagisse. C’était le match parfait sur ce point, face à une équipe qui venait de gagner 3-0 contre Nantes, et une équipe à l’effectif dont on connaît les qualités. On a su gommer les erreurs de Lyon pour se faciliter ce match-là.

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Et cette semaine maintenant, comment se passe-t-elle ?

Tout d’abord, j’ai été très bien accueilli, c’est vraiment un groupe sain avec une super ambiance, ça fait plaisir. Je me lève tous les matins, je suis content de m’entraîner et le partager dans la joie avec eux.

Vous n’êtes pas le premier à parler de cette bonne ambiance à Strasbourg, comment la décrivez-vous ?

C’est un ensemble de choses. Il y a des joueurs qui arrivent du monde amateur et qui ne voient pas le football de la même façon que d’autres, et ce mélange-là fait qu’il y a une alchimie. Personne ne se prend la tête, tout le monde rigole avec tout le monde, et ça se ressent sur le terrain. On n’a pas un effectif avec énormément de talent, pas de Messi, de Ronaldo. Il va falloir qu’on travaille tous ensemble. En s’entendant en dehors du foot, ça ne peut que mieux se passer sur le terrain.

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Quel est désormais votre statut, au Racing ?

Je fais partie de ceux qui ont le plus de matches en Ligue 1 (sic) dans l’effectif. Mais je n’y pense pas trop. J’essaye juste d’apporter ce que je sais faire, dans le vestiaire ou sur le terrain. C’est vrai que tactiquement, j’ai quand même un certain vécu et je peux aiguiller certains joueurs. Après, je ne veux pas en faire trop non plus. J’ai que 27 ans, je n’en ai pas 35. Et je n’ai pas la carrière de Kader (Mangane) ou autre. Je sais ce que j’ai à faire et je le fais du mieux possible.

Retrouver ce week-end votre club formateur doit enfin être particulier ?

C’est la première fois que je vais rejouer contre Montpellier en professionnel. La première que je vais passer dans le vestiaire visiteurs. Je pense qu’il y aura une émotion à gérer. Mais une fois que le match va commencer, je ferai abstraction de tout ça. Ce sera un match normal. […] Et Montpellier, c’est un esprit similaire à ce que j’ai trouvé ici, un club familial, avec beaucoup de valeurs.

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Que diriez-vous de l’équipe montpelliéraine actuelle ?

Elle a encore changé, elle a perdu ses deux meilleurs joueurs de la saison dernière. Je pense que c’est une équipe qui va jouer à fond les seconds ballons, qui va essayer de prendre à fond la profondeur. Il faudra être prêt à un combat. A la Mosson, c’est toujours physique. Le match contre Lille est déjà référence parce qu’on a joué tous ensemble, qu’on a été forts dans les duels, ou qu’on a mis de l’intensité du début à la fin. Je pense que si on est présents dans les duels, on peut repartir avec quelque chose de là-bas.