VIDEO. Europa-Park: Les coulisses de la création du Voletarium, la nouvelle grosse attraction
LOISIRS•Inaugurée ce jeudi et ouverte à partir de samedi, la nouvelle attraction d’Europa-Park, le Voletarium, véritable théâtre volant, invite à la découverte par les airs et en immersion de 14 sites remarquables d’Europe…Bruno Poussard
L'essentiel
- Ouverte à partir de samedi, Europa-Park a inauguré jeudi sa nouvelle attraction, le Voletarium, un gros simulateur de vol immersif
- Montée en neuf mois de seulement, elle a nécessité une plus longue réflexion et surtout, un énorme travail du détail
Les pieds en l’air. La Tour Eiffel en dessous. Un coup de vent, vous voilà en train de plonger dans les fjords norvégiens. Puis de piquer sur le Parlement européen de Strasbourg. Pourtant, vous n’avez pas quitté les bords du Rhin et Europa-Park.
Nouvelle attraction du parc allemand inaugurée mercredi, le Voletarium invite à la découverte en immersion – odeurs incluses ! – de 14 sites spectaculaires d’Europe, sous un dôme et sur un écran incurvé de 425 m2. Un vrai théâtre volant.
Caméras fisheye et drone
L’attraction a été montée en neuf mois seulement grâce à près de 1.000 personnes au total, même si, pour la première fois, le manège n’a pas été fabriqué dans l’usine maison située à quelques dizaines de kilomètres. Le bâtiment, lui, a vu le jour avant le film, dont la première idée remonte à 2012.
Depuis, la réflexion, lancée concrètement il y a un peu plus de deux ans et demi, a pris du temps. Notamment dans le choix des sites à filmer par les équipes créatives. « On voulait les paysages les plus beaux ou iconiques, et touchant nos spectateurs, dont beaucoup sont Français ou Suisses », précise Jakob Wahl, porte-parole.
A l’exception de quelques images animées pour des lieux comme Paris (faute d’autorisation négociable), deux caméras fisheye fixées l’une sur l’autre à l’avant d’un hélicoptère ont permis de réaliser les prises de vues, de Venise jusqu’en Croatie en passant par l’Islande. A l’aide, parfois, d’un drone en complément.
Vent et odeurs
Avant la recoupe et la synchronisation précise. « Il a fallu adapter l’image d’une très haute résolution à la géométrie de l’écran, ajoute Aldric Muller, chef du service électronique. Le plus dur, c’était peut-être de caler la vidéo de 26 millions de pixels sur le média, avec le réglage des rétroprojecteurs. » Grosse qualité, grosse puissance.
Pour une sensation d’immersion la plus totale, la coordination du mouvement des nacelles des spectateurs a été peaufinée jusqu’au moindre détail. « Il nous fallait des finitions parfaites, avec fluidité et précision », termine Aldric Muller, Alsacien qui traverse tous les jours le Rhin par le bac de Rhinau. Sans parler du vent et des odeurs artificiel(les).
Pour un son spatial, 45 haut-parleurs et 30.000 watts de puissance ont aussi été déployés, comme une centaine de kilomètres de câbles. Pour le plus gros investissement de l’histoire du parc, jusqu’à présent. Encore au-dessus des 25 millions d’Arthur et les Minimoys, une des dernières créations.