Football: Les meilleures idées pour fêter la montée (espérée) du Racing club de Strasbourg en Ligue 1
SPORT•Avec le match nul à Niort (2-2), les Strasbourgeois disputeront ce qu'on espère être le match de la montée ce vendredi, contre Bourg-Péronnas. Voici les meilleurs moyens de la célébrer en Alsace...Alexia Ighirri et Bruno Poussard
L'essentiel
- Après son match à Niort vendredi, le Racing club de Strasbourg a gardé la première place de Ligue 2 avant l'ultime journée.
- Cette semaine, il a donc les clés en main pour accéder à la Ligue 1. Mais comment pourra-t-il le fêter
Depuis quelque temps, certains supporters du Racing imaginent déjà ce vendredi 19 mai passer à la postérité. Un peu comme un certain Strasbourg - Rennes, en 1992… Certes, la (re) montée tant attendue en Ligue 1 n’est pas acquise, mais le match nul à Niort (2-2) a donné aux Alsaciens toutes les cartes en main pour l’obtenir cette semaine.
Entre les tifos dans toutes les tribunes, l’entrée des acteurs avec leurs enfants, l’envahissement du terrain ou encore le feu d’artifice, la fête avait déjà été belle pour la montée en Ligue 2. Mais comment faire mieux alors, à l’échelon supérieur ? Pour les organisateurs, 20 Minutes a listé quelques idées pour rendre la fête plus fun encore.
Une « danse des pouces » record. On entend déjà un « Les pouuuuuceeees en avaaaaaant ! », l' habituel premier chant des soirs de victoire du Racing dans les vestiaires démarrer version XXL avec le public. Alors oui, l’an dernier pour fêter le titre en National, Jérémy Grimm avait déjà dirigé la foule de supporters sur sa fameuse célébration.
On propose juste de le faire plus intensément, et d’entraîner dans sa danse près de 27.000 personnes présentes au stade, du président Marc Keller au pitchoun avec ses parents en haut de la tribune famille. Et même jusque devant l' écran géant attendu, probablement au Zénith de Strasbourg… Pour une communion totale.
Sinon, Guillaume, un de nos lecteurs propose de reprendre l’autre fameux « chant un peu particulier que personne n’a jamais compris » de Mayoro Ndoye, que le Sénégalais a aussi pour habitude de lancer et de danser dans le vestiaire strasbourgeois !
Une célébration capillaire. A l’instar des Bronzés (les handballeurs français, pas ceux du film, hein) aux cheveux peroxydés en demie des JO de Barcelone, on aimerait voir les Strasbourgeois prendre des risques capillaires pour la dernière. Et de suivre l’exemple d’ Ihsan Sacko et Yoann Salmier, qui ont déjà adopté voilà longtemps la teinture blonde.
A ce sujet, Dimitri Liénard et Jérémy Grimm ont lâché un : « surprise du chef ! ». On demandera conseils au coiffeur des joueurs du Racing. Mais on n’ira pas jusqu’à leur souffler l’idée de raser la tête de leur coach Thierry Laurey aux vestiaires, comme les footballeurs d’Avranches ont pu le faire avec l’Alsacien Damien Ott. Non, vraiment…
Un hommage aux anciens. Ledy, Sabo, Sikimic… Ils seront sans doute un certain nombre au stade vendredi. Alors pourquoi ne pas les intégrer, en conviant aux célébrations à l’heure du retour attendu dans l’élite « l’ensemble des joueurs, entraîneurs qui depuis la CFA2 nous ont permis d’être là », comme le propose Manu, un autre fan ?
Guillaume, lui, voit bien large niveau invitations pour fêter aussi ceux qui ont participé à la reconstruction : « Ça serait cool de revoir les Gauclin, Ledy, Sikimic, Martin, Sichi, Modeste, Mendy, Benchenane, Pacho Donzelot, Amofa, Julien Perrin… » Cette montée en Ligue 1 marquerait ainsi également l’aboutissement d’une longue marche…
Un hymne chanté par Pierre Ménès. A la Meinau contre Le Havre, à Bollaert contre Lens, le journaliste ami de Marc Keller, Pierre Ménès sera de retour en Alsace contre Bourg, vendredi. Comme il ne sait plus trop quoi dire face au kop, pourquoi ne pourrait-il pas décider de chanter son amour pour Strasbourg ? Mais sur quel air ?
Antoine, un troisième supporter a son petit avis : « Il faudrait le retour de l’hymne de Virginie Schaeffer à la Meinau ». Et vous, dans la battle des hymnes, vous êtes plutôt Johnny Harlay ou Virginie Schaeffer ?
Une place Kléber en fusion. Dans tous nos échanges avec les fans, impossible de l’éviter… Son nom revient toutes les trois phrases : la place Kléber, la plus grande de la ville. Quel meilleur lieu pour poursuivre les célébrations qui ne s’arrêteront probablement pas à la Meinau, vendredi ou plus tard ? Mais l’heure est plutôt à l’état d’urgence…
Malgré ça, Xavier imagine « une scène » pour les joueurs, justifiant sa demande en prenant à appui sur les archives du « titre en 79 ». Antoine, lui, imagine même la place transformée « en un véritable kop, en reprenant (pour chants) le "no limit", le "aux armes", le "Stras-bour-geois" ». Avant un cortège à travers la ville avec tous les acteurs alsaciens ?
La ville en bleu et blanc. A plus long terme que tous ces moments plus éphémères, pourquoi ne pas laisser une petite trace, en ville, quelques semaines durant ? Après un « feu d’artifice en bleu et blanc offert la ville » pensé par Xavier, Guillaume, lui, n’hésite pas à demander si l’on pourrait « repeindre la mairie en bleu et blanc » ? On attend la réponse...