SPORTComment Baptiste Guillaume s'est «bougé le cul» pour exister à Strasbourg

VIDEO. Football: Avant Lens-Strasbourg, Baptiste Guillaume explique comment il s'est «bougé le cul» pour exister au Racing

SPORTAvec Strasbourg, Baptiste Guillaume retrouve son club formateur, le RC Lens, pour un match au sommet de la Ligue 2, ce lundi à 20h45...
Alexia Ighirri

Alexia Ighirri

L'essentiel

  • Le Racing club de Strasbourg joue à Lens, lundi à 20h45, club nordiste qui a formé l’actuel attaquant strasbourgeois Baptiste Guillaume.
  • Avant son retour au stade Bollaert, le footballeur raconte comment son passage (en prêt) à Strasbourg l’a fait grandir.

Avant le Racing club de Strasbourg, l’attaquant belge formé à Lens, n’avait connu que le Nord. Hors du terrain, Baptiste Guillaume dit ne pas avoir eu autant de mal à s’acclimater à l’Alsace, où le footballeur de 21 ans prêté par le Losc a posé ses « chtites » valises cette saison. Voire plus si affinités, mais le secret est encore gardé.

Qu’il reste à Strasbourg ou qu’il reparte à Lille, son passage par le club alsacien aura laissé des traces. Et on ne parle même pas de ses bonnes performances alignées en 2017.

>> Le match des régions dans le « Tu préfères » de Baptiste Guillaume

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S’il a eu du mal à trancher entre les stades Bollaert et de la Meinau, ou entre les chants des supporters, on sait maintenant qu’il préfère la choucroute au welsch, le marché de Noël de Strasbourg aux festivités du Nord. Eh oui !

Travail et force de caractère

Blagues (et clichés) à part, Baptiste Guillaume assure avoir « beaucoup appris » à Strasbourg. Sur lui-même, surtout : « Je me suis retrouvé face à des difficultés, il a fallu que je réfléchisse à comment faire pour inverser la tendance. J’ai écouté les conseils de personnes qui avaient à cœur de me faire progresser. J’ai appris que sans travail et sans force de caractère, on ne peut pas exister. Quand j’ai compris ça, j’ai mis ces ingrédients au quotidien dans mon travail et ça a payé. »

Le jeune attaquant reconnaît en effet queson « adaptation [a été] un peu longue » en première partie de saison. « J’avais un défaut, que j’ai certainement encore, c’est d’être nonchalant, assume le Belge. C’est pas une volonté mais je pense donner cette impression : je suis grand, je fais des pas plus grands… »

« Il va falloir que tu te bouges le cul »

De l’histoire ancienne désormais. Et pour ça, on dit « Merci qui ? » Merci Thierry Laurey (on vous voyait venir…). « J’ai eu une discussion avec lui il m’a recadré, raconte Baptiste Guillaume. Le coach me reprochait de ne pas forcément y être, au niveau de l’état d’esprit. Il m’a dit “si tu veux exister dans ce monde, il va falloir que tu te bouges le cul” ». Voilà tout simplement.

« Ce sont des discours que j’ai déjà entendus par le passé et qui ont fonctionné. Le problème, c’est qu’il ne faudrait pas que j’attende tout le temps qu’on me le dise, faudrait que ça vienne de moi-même. » Nouvelle marque de maturité, même s’il l’assure : « Je grandis, j’en manque encore. »

Premières retrouvailles avec Lens

Lundi à 20h45, l’heure de retrouver Lens au stade Bollaert, ce ne sera donc plus tout à fait le Baptiste Guillaume des années de formation chez les Sang et Or.

C’est la première fois qu’il retrouvera son ancien club, l’attaquant appréhende un peu. « Mais c’est une bonne appréhension, coupe-t-il. Ce n’est pas du stress, ou quelque chose de négatif. Je ne sais pas ce qui m’attend. Peut-être des sifflets, des banderoles », liés à son départ de Lens pour l’ennemi lillois. « Quoi qu’il arrive, je serai dans mon match. Une fois que j’aurai fait le tour du stade avec mes yeux et mes oreilles, je serai dans ma bulle. »