CULTUREOn a pris une leçon d’effeuillage burlesque avec Luna Moka

VIDEO. Strasbourg: Leçon d’effeuillage avec la papesse du burlesque Luna Moka

CULTUREDans le cadre de la semaine du burlesque, « 20 Minutes » s’est rendu à l’école La Clandestine à Strasbourg pour prendre quelques conseils auprès de Luna Moka…
Strasbourg: Leçon d’effeuillage avec la papesse du burlesque Luna Moka.
Strasbourg: Leçon d’effeuillage avec la papesse du burlesque Luna Moka. - JF Hayer
Alexia Ighirri

Alexia Ighirri

Si on vous dit « burlesque » et que vous nous répondez « effeuillage », vous pouvez continuer à lire cet article. Si vous cherchez des figures du registre burlesque dans la littérature ou le cinéma, eh bien vous pouvez aussi poursuivre votre lecture, vous apprendrez peut-être une ou deux choses.

A l’occasion de la semaine du burlesque qui, grâce à diverses manifestations partout en France, veut promouvoir cet art de se déshabiller avec humour, 20 Minutes est allé prendre une leçon avec la marraine de cette 3e édition, Luna Moka. La papesse du genre dans le Grand Est nous accueille dans son école, ouverte en septembre à Strasbourg et baptisée La Clandestine, pour nous donner les bases de l’effeuillage burlesque, discipline encore peu connue.

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Une panoplie. Avant de se déshabiller au cours d’une séance d’effeuillage burlesque, il faut s’assurer de porter « une culotte, un soutien-gorge, un porte-jarretelles avec des jolis bas, des chaussures à talons et des grands longs gants », sourit Luna Moka. Eh oui, pas de nu intégral au final : « Il y a toujours, au moins, un cache-sexe et un cache-poitrine. Bon, les nippies ne cachent pas grand-chose mais ça sert de parure de poitrine ! »

Pas un strip-tease. Luna Moka prévient : « Le burlesque ce n’est pas du tout comme du strip-tease traditionnel. Dans l’effeuillage, on apprend à se sentir bien, à se pomponner, à se sentir belle. Et il y a toujours un but bien précis pour lequel on s’effeuille, une petite histoire rigolote. » Plus ou moins exagérée, il est vrai. « On imagine qu’on a bu un petit coup de trop ou qu’un vêtement reste bloqué dans le décor », rigole celle qui insiste par ailleurs : dans un strip-tease « la femme se déshabille sans raison aucune, pour faire plaisir à son public. Dans le burlesque, la femme s’effeuille d’abord pour elle-même. Un peu en mode “Je fais ce que je veux”. »

Une allure. « Il n’y a pas besoin d’avoir des bases de danse, assure la jeune femme. Le rythme, ça s’apprend. Moi-même je n’avais jamais pris de cours de danse avant de faire de l’effeuillage. » Le secret d’un bon burlesque réside dans l’attitude, « dans le regard qui tue, dans la petite moue boudeuse ». Et Luna Moka constate que ses élèves prennent vite le pli : « Je vois des femmes, complexées au départ, se transformer et s’épanouir complètement. » Entre cours d’effeuillage mais aussi de cabaret, French cancan ou hula-hoop, La Clandestine attire quelque 200 élèves. Des portes ouvertes sont organisées du 16 juin au 2 juillet.