Football: Strasbourg a encore vu rouge? Nos excuses pour ne pas prendre d’autres cartons
SPORT•Le Racing affronte Orléans au stade de la Meinau ce lundi à 19h, sans Jean-Eudes Aholou suspendu...Alexia Ighirri
Il manquera les retrouvailles avec son ancien club. A cause du carton rouge écopé lors de la déroute du Racing à Troyes mardi (4-0), Jean-Eudes Aholou ne pourra affronter Orléans ce lundi au stade de la Meinau à 19h, club qu’il a quitté pour Strasbourg cet hiver.
Pour éviter que ce scénario ne se reproduise, et pour éviter aussi la série de cartons et suspensions que le RCSA a enregistré lors du cycle aller (avec six cartons rouges, c’est l’une des équipes la plus sanctionnée de Ligue 2), 20 Minutes a concocté quelques excuses imparables (ou presque) que les footballeurs coupables d’une faute pourraient tenter après de l’arbitre.
« J’ai pas touché ». Evidemment, lorsqu’on imagine un footballeur se défendre auprès de l’arbitre, on pense à Brandao et son célèbre « J’ai pas touché » entendu lors d’un Marseille-Bordeaux en finale de la Coupe de la Ligue et longtemps moqué pour son accent. Bon sur le coup, l’ancien Marseillais n’avait pas échappé au carton. Mais avec un peu de chance, ce clin d’œil pourrait plaire à l’arbitre qui sera un chouïa plus indulgent face au burlesque de cette situation. Prime à l’audace.
Dans le même registre, il est possible de tenter une référence à un autre plaidoyer célèbre. Celui de Virenque détourné par les Guignols de l’info : « Vous voyez, ce geste, je l’ai fait à l’insu de mon plein gré ».
« C’est la faute à Rocard ». Autre possibilité, on invoque la ligne de défense de Cahuzac. Alors non pas Yannick, alias le capitaine du SC Bastia recordman des expulsions depuis la saison 2013-2014, et qui a encore ajouté un carton rouge à sa collection samedi contre Toulouse.
On parle bien de Jérôme Cahuzac, l’ancien ministre du Budget poursuivi pour fraude fiscale et blanchiment. Lors de son procès, il avait expliqué que s’il avait ouvert un premier compte en Suisse c’était pour soutenir Michel Rocard. Les internautes ont alors vite compris que pas mal de choses étaient probablement de la faute de l’ancien Premier ministre. Ce mauvais tacle sans doute aussi.
« Les médias ». On avoue, il sera difficile de justifier cette faute maladroite en accusant le « tribunal médiatique ». Mais c’est une défense dans l’air du temps et qui trouve visiblement un écho. Fillon – là encore rien à voir avec un quelconque athlète — l’a encore récemment utilisé. Par contre, il ne faudra peut-être plus compter sur nous à l’avenir pour vous trouver des telles excuses en béton.