Quand «Strasbourg mon amour» veut faire battre le cœur de tout le monde
SORTIES•L’opération « Strasbourg mon amour » décline la Saint-Valentin du 10 au 19 février…Alexia Ighirri
Exit le grand sapin du marché de Noël, place au Magic Mirror de « Strasbourg mon amour ». Que ce soit sous ce chapiteau baptisé le « Café des amours » ou dans une multitude d’autres endroits de la ville, la capitale alsacienne va une nouvelle fois, du 10 au 19 février, réinventer la Saint-Valentin. Et ouvrir la fête des amoureux à tous.
Pour un amour sans stigmatisation. L’édition 2017 met en lumière une nouvelle vision des couples, formés par des personnes stigmatisées pour leur orientation sexuelle, leur différence physique ou leur handicap. Impossible de ne pas mentionner alors l’exposition « Les amours universelles » visible jusqu’au 3 mars à l’hôtel du département et qui regroupe les photographies de deux artistes : Jean-Claude Durmeyer qui saisit la vie amoureuse de personnes en situation de handicap et Olivier Ciappa qui s’est fait remarquer avec sa série de « Couples imaginaires » mettant en scène des célébrités françaises au moment de débat sur le mariage pour tous.
Il sera aussi question de triangle amoureux, jusqu’au 15 février, avec la pièce Erich von Stroheim au Théâtre national de Strasbourg et d’hommage au couple franco-étranger le 14 février au Golden Gate Bar.
Pour un amour de jeunesse. Le 12 février, la désormais traditionnelle « Baby-boom » revient au « Café des amours », sur le dancefloor duquel les moins de 11 ans sont invités à venir se trémousser dans leur plus joli déguisement.
Les enfants de 8 à 12 ans pourront par ailleurs participer à un atelier de fabrication de « tila » au Château Vodou, une sorte de poche cousue contenant un charme d’amour, le 15 février. Quant aux plus âgés, ils pourront être intéressés par la conférence « Les ados, leurs amours, leurs emmerdes » qui aura lieu le 13 février au cinéma Star.
aPour un amour en solo. Pas d’inquiétude, les célibataires ont aussi droit de profiter de la fête. Celles et ceux qui sortent d’une relation ou qui ont du mal à se remettre de leur rupture apprécieront peut-être de voir qu’ils ne sont pas les seuls : l’hôtel Sofitel propose un focus sur l’amour à Hollywood et les divorces de stars le 15 février, celui de la Cour du Corbeau s’intéresse à l’histoire « foireuse » entre Gainsbourg et Bardot le 17 février.
Quant aux célibataires qui veulent s’amuser, et pourquoi pas faire de nouvelles rencontres, ils peuvent se rendre à la soirée « Oh oui » du Wawa le 11 février. On peut s’y marier pour de faux, avec qui on veut. Et comme à Vegas c’est Elvis qui officie.