Le Racing a remis les gaz…. Voilà pour le jeu de mots. Après sa défaite contre Amiens et son match nul à Nîmes, Strasbourg a décroché vendredi à la Meinau sa première victoire de l’année en Ligue 2 contre le GFC Ajaccio.

Il aura cependant fallu attendre la seconde mi-temps pour faire craquer les Corses, et ce pénalty, provoqué par Jérémy Blayac et transformé par Khalid Boutaib à 52e. Nettement supérieurs à leurs adversaires en seconde période, les Strasbourgeois se sont finalement imposés 2-0 avec un but de Baptiste Guillaume (72e).

Khalid’s back. Son retour de la CAN était attendu. Revenu mercredi dans la capitale alsacienne, Khalid Boutaib n’a pas perdu son temps. Vendredi, le Marocain a retrouvé ses bonnes habitudes : celles de peser dans la surface adverse, d’amener le danger et, évidemment, de marquer. Face à son ancien club, l’attaquant s’est, entre autres, offert la meilleure occasion de la première mi-temps (8e), stoppée par une double parade exceptionnelle du gardien corse. Il transformera ensuite le pénalty, son 11e but en championnat.

Le soir des premières. Outre le fait d’être le premier succès du Racing en 2017, ce match face au Gazélec aura été la soirée des premières. La Meinau aura par exemple vu l’attaquant Baptiste Guillaume marquer son premier but à domicile (son troisième de la saison). Un événement qui était attendu par l’attaquant « depuis celui contre Auxerre qui ne m’avait pas été attribué. Là, c’est un vrai but à moi, ça me fait vraiment plaisir ! ». Cette rencontre maîtrisée par les Strasbourgeois aura aussi permis à la recrue Jean-Eudes Aholou de faire sa première apparition à domicile.

Le Racing accroché au podium. Avec ce succès, le Racing ( qui compte toujours un match en retard) est monté sur la troisième marche du podium vendredi soir. Il a surtout mis à distance l’un de ses concurrents directs. De quoi donner des idées et des envies de montée à certains, comme ce supporter surpris en train de chanter « On est en Ligue 1, on est en Ligue 1 ! » à la sortie du stade. Son enthousiasme n’a néanmoins pas été pleinement partagé par Thierry Laurey, plus raisonnable. Le coach strasbourgeois le répète : « On essaye d’avancer à notre rythme. On sait qu’il y aura des coups de mou. On ne se prend pas la tête aujourd’hui, parce que ça risque d’être un jeu de yoyo jusqu’à la fin de la saison. On veut juste avoir le plus vite possible la quarantaine de points pour avoir l’esprit tranquille ».