CUISINEVIDEO. En Alsace, il n'y a pas de Noël sans bredele

VIDEO. Alsace: Quand on s'invite chez une famille de Strasbourg pour confectionner des bredeles et se mettre dans l'ambiance de Noël

CUISINE« 20 Minutes » s’est invité dans une famille strasbourgeoise pour la confection de bredeles, les fameux gâteaux de Noël alsaciens…
Alexia Ighirri

Alexia Ighirri

En Alsace, il n’y a pas de Noël sans eux. On ne parle pas de cadeaux ou de décoration de sapin, mais de bredeles (ou bredalas pour les Haut-Rhinois). Des fameux petits gâteaux alsaciens que l’on confectionne pour les fêtes de fin d’année, généralement en famille.

20 Minutes s’est donc invité mercredi après-midi chez Pierre, habitant le quartier de la Meinau à Strasbourg, pour un atelier cuisine. Pour l’occasion, deux de ses amis Céline et Francois mais aussi son fils de 5 ans Antoine -puis, après sa sieste, sa petite sœur Lison- sont présents, tabliers noués autour de la taille.

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« Passer un bon moment ensemble »

« On essaye chaque année de se réserver une après-midi pour faire des bredeles. Mais c’est la première fois que les petits sont en âge d’y participer. On n’est pas des forcenés des gâteaux de Noël, on ne commence pas à les faire dès le 15 novembre. C’est davantage un prétexte pour se retrouver et passer un bon moment ensemble », explique notre hôte du jour.

Au village des bredeles au marché de Noël de Strasbourg, il est possible de trouver une trentaine de bredeles différents. Dans notre cuisine, on va se limiter à quatre sortes : les spritzbredeles (gâteau à la douille), les spitzbuebes (avec de la confiture), les zimtsternes (étoiles à la cannelle) et les traditionnels au beurre butterbredeles.

La main à la pâte, littéralement

« Qu’est-ce qui est le plus long à faire ? J’allume le four ? On garde le jaune de ces œufs pour dorer les autres gâteaux »… Les questions et indications fusent. « C’est un savant jonglage pour ne rien gaspiller », souligne François.

Une fois organisé, on se lance ! On commence avec les spritz. Premier incident technique : il manque une pièce au hachoir manuel. On dessinera donc manuellement les gâteaux à la douille. Céline prépare les ingrédients, Francois s’attèle à remuer la pâte. On viendra le relayer, parce que ça commence à peser lourd ce mélange qui colle au saladier. Jusqu’à mettre littéralement la main à la pâte. « C’est comme ça qu’on apprécie les bredeles », sourit François.

Pendant ce temps, le petit Antoine liste tous les emporte-pièces dont dispose la famille : le sapin, le cœur, l’étoile… et bien sûr – on est à Strasbourg – la cathédrale. Il viendra, avec sa petite sœur, nous donner un coup de main au moment de confectionner les butterbredeles.

Initiative très sympathique : leur père tente de dessiner le logo de 20 Minutes sur un gâteau. Pas vraiment satisfait du résultat, il se rabat sur la gravure des lettres sur un bredele. Reste à savoir qui aura envie de nous dévorer.

>> Notre hôte du jour, Pierre, nous a fait un sympathique clin d’œil avec ses bredeles 20 Minutes

Au fil des heures, les pâtissiers amateurs se moquent, rigolent, s’appliquent aussi. Pour déguster ensuite le résultat. Parce que c’est aussi comme ça que l’on savoure l’esprit de Noël en Alsace.