Strasbourg: Vélos épaves et vélos ventouses, il y a du nouveau
SOCIETE•Une opération pour enlever les vélos épaves abandonnés aux arceaux mais aussi un test pour les vélos ventouses est lancée…Gilles Varela
Vous en avez ras le bol de ne pas trouver un arceau libre pour votre vélo, squatté par des carcasses de bicyclettes ou des vélos ventouses ? Alors ne soyez pas étonné si dans les jours à venir ils disparaissent ou si au petit matin vous apercevez un ruban maintenant la poignée de frein écrasée d’une bicyclette stationnée depuis trop longtemps.
Afin de favoriser , une opération « enlèvement » est lancée par le service propreté de la ville afin de libérer les arceaux des vélos épaves. Parallèlement, un test afin d’étudier la rotation des vélos stationnés au même endroit depuis très longtemps, est mené.
Deux fois par an
Si le profil des personnes qui abandonnent leur vélo n’est pas défini, il semble, selon Jean-Baptiste Gernet, adjoint au maire aux mobilités alternatives, que ce soit le fait de nombreux étudiants, partis faire un stage ou un cursus long à l’étranger ou simplement ayant quitté Strasbourg une fois leurs études terminées.
Cette opération est mise en place deux fois par an, au printemps et à l’automne, et dure un mois et demi environ. Afin de ne pas pénaliser les personnes qui n’ont pas d’argent ou pas eu le temps de faire réparer leur monture, ou simplement n'ont pas vu qu’elle a été récemment vandalisée, trois pièces essentielles doivent manquer (comme une roue, la selle et le guidon) pour être qualifiée d’épave. Chaque année, 500 vélos sont enlevés à Strasbourg.
Le stationnement des vélos
Autre levier pour favoriser l’utilisation des vélos, la mise en place de « zone de stationnement intensifié » pour faciliter le stationnement aux abords de l’hypercentre et . Selon Jean-Baptiste Gernet, quatre sites, pouvant accueillir jusqu’à une centaine de cycles ont été identifiés : passage Thomann, près de la place Gutenberg, place des Etudiants et rue du 22 novembre.
Quant aux vélos enlevés, ils seront donnés à des associations comme Emmaüs, ou bien encore