En retrouvant le monde professionnel et la , le Racing a aussi signé son retour dans… Fifa ! , on a interrogé des gamers supporters strasbourgeois qui se sont jetés sur leurs manettes pour la réapparition du dans le célèbre jeu de football.

A vrai dire, tous auraient sans doute acheté le jeu, même sans le RCSA dedans. « Le retour du Racing m’a motivé à l’avoir le plus rapidement possible. C’est quelque chose que les supporters attendent depuis des mois, des années », débute Florian Zobenbiehler.

« C’est un gros plus, presque une fierté », dixit Jimmy, qui à défaut de pouvoir jouer avec son « club de cœur » ces dernières années jouait avec les gros favoris, laissant les équipes françaises de côté. « Pouvoir jouer avec une équipe qu’on va régulièrement voir jouer à la Meinau, c’est vraiment cool », poursuit Florian Battault.

Ambitions affichées

« L’équipe n’est pas mauvaise mais on sent quand même la différence par rapport aux autres grosses équipes du jeu », juge Cédric. Il a pour but « de faire remonter le club en Ligue 1 voire d’accrocher la Ligue des champions. Pourquoi pas sur la dernière journée en battant Metz qui descendrait en Ligue 2 du coup », sourit l’Alsacien.

Les supporters strasbourgeois sont ambitieux pour leur équipe sur Fifa 17. Et se mettent à parler de rapatrier les anciens du club Gameiro ou Schneiderlin. Le mode Carrière enclenché, Anthony annonce la couleur : « Je veux faire gagner la Ligue des champions à Strasbourg. Niveau recrue, j’ai réussi à acheter pour deux millions d’euros la pépite . Ce n’est pas très logique, mais bon c’est un jeu ». On l’oublierait presque.

>> Un supporter strasbourgeois a déjà porté son équipe vers le titre de champion de Ligue 2

La coupe de cheveux approximative de Gragnic

Alors à quoi ressemble le Racing de Fifa ? « Le dispositif de base et l’équipe type sont respectés », indique Jimmy. « Tactiquement, le schéma est dans le 4-4-2 losange axial (ou diamant), propre à Laurey. Dans le jeu, on le remarque et on le sent bien. Personnellement, c’est un schéma que j’aime utiliser depuis plusieurs Fifa, donc les sensations sont bonnes et les latéraux se projettent vite vers l’avant. La charnière est très solide ! », détaille Giannelli, qui regrette néanmoins « l’absence de jeunes » et « l’effectif vite restreint ».

Esthétiquement, c’est un peu plus difficile. « Les joueurs ne sont pas modélisés et donc moins bien fait qu’un Pogba ou un Ronaldo. Mais on s’y attendait, le Racing est un club particulier en France, mais un club de la Ligue 2 française lambda à travers le monde, il faut être réaliste », tempère Florian Zobenbiehler.

Reste que beaucoup se sont amusés de la coupe de cheveux « à la Zidane » de Gragnic.

Autre petite déception selon les gamers interrogés : certains joueurs sont sous-notés. A l’image de Abdallah Ndour. « Globalement, les joueurs ont un niveau comparable au niveau réel. Mais on peut râler un peu sur la note mise à Ndour qui n’a que 59 dans le jeu, alors qu’il aurait mérité les 65-66 », chiffre Guillaume.

Florian pense aussi à Seka, « moins bien noté que le latéral droit Eric Marester, ou à Jérémy Grimm, pour moi est le meilleur joueur depuis le début de cette saison, et qui a une des pires notes parmi les titulaires ».

De l’écran au terrain

L’adjoint aux sports de Strasbourg, Serge Oehler, s’est lui aussi mis derrière les manettes. Il a affronté le premier adjoint Alain Fontanel dans un match opposant Strasbourg à Valenciennes, soit l’affiche du match à la Meinau samedi à 15h.

« Le Racing a gagné 2-0, mais je ne vous dirais pas lequel de nous deux a gagné. Mais on était tous les deux contents de ce score », sourit Serge Oehler. Avec le même résultat ?