Strasbourg se dote de la première consigne de retrait de colis de France à la descente du tram
INNOVATION•Avec son installation à la station Rotonde, Strasbourg est la première ville de France à se doter d’une consigne de retrait de colis de La Poste sur son réseau de transports urbains…Bruno Poussard
Qui n’a jamais mis une semaine à récupérer son colis après la réception d’un avis de passage ? Ces galères, désormais, sont peut-être pourtant terminées. Parce qu’une borne de retrait est désormais accessible 24h/24 et 7j/7 à la descente , à l’ . Une première en France sur un réseau de transports urbains !
Proposée par la branche nouveaux formats de , l’idée a vite été acceptée par la ville et , pour faciliter la vie des usagers. S’insérer au milieu de leurs déplacements sans en créer un de plus. « Et il n’y a pas de perte de temps », se réjouit Jean-Philippe Lally, le directeur de la CTS, à propos de ces avantages également environnementaux.
Première consigne aux côtés de 50 points relais
Seul point relais accessible 365 jours par an au milieu de la cinquantaine déjà existante à Strasbourg (comme la consigne du centre commerciale des Halles), ces 75 casiers de tailles différentes permettent aux usagers qui le choisissent à la commande de leur achat sur Internet de récupérer leur colis dans les trois jours à la Rotonde, sans que la sécurité ne soit oubliée.
« C’est un pôle d’échange qui s’est d’ailleurs rapidement imposé, entre les trams A et D, les quatre lignes de bus, l’accès en voiture – comme c’est aussi à la sortie de l’autoroute –- par le parking puis la station Velhop, rebondit . C’est un carrefour de flux très important de la ville, proche du centre qui plus est. »
D’autres ouvertures de consignes déjà en projet
Obligée de se renouveler devant la baisse du courrier et l’augmentation , a déjà d’autres ouvertures de points de retraits à la descente du tram en tête. « Ces consignes interviennent en complément, offrent une option supplémentaire au client, et nous permettent d’être présents où le commerçant n’est pas », liste Raphaël Bugelli, de Pickup.
Si, comme en banlieue parisienne, des discussions sont entamées avec la SNCF, un autre point situé en extérieur va d’ores et déjà bientôt ouvrir à . « Pour le reste, le futur dépendra du taux d’utilisation de celui-là, conclut Anne-Marie Jean. Une ou deux autres pourraient rapidement voir le jour, on y croit. »