Trois bonnes raisons de vous mettre à la course à pied avant la Strasbourgeoise
Sport•Décalée au dimanche 9 octobre pour des raisons de sécurité, la septième édition de la Strasbourgeoise est l'occasion parfaite de débuter la course à Strasbourg. Trois raisons, justement, de s'y mettre...Bruno Poussard
L’heure approche. Décalée cette année au dimanche matin au lieu de l’habituel vendredi soir, la course féminine compte néanmoins toujours attirer petites et grandes. Sur les 20.000 dossards de ces cinq kilomètres finalement organisés le dimanche 9 octobre (à 9h30), près de 7.000 places sont encore disponibles.
A trois semaines , l’heure d’amorcer une mini-préparation est justement plus que jamais arrivée. Et même si vous n’êtes pas particulièrement habituées, Strasbourg a des atouts à faire-valoir pour vous encourager à vous y mettre mesdames, afin d’arriver à boucler cette épreuve sur la place des Tripiers, début octobre…
- (Re) découvrir des coins aérés de la ville
L’attrait a quelque chose de naturel. Si jamais vous la découvrez tout juste, Strasbourg s’adapte bien à la course à pied. Encore plus pour débuter. « C’est une ville plate, à la logique piétonne depuis longtemps importante, et précurseur en matière de pistes cyclables », justifie Daniel Schneider, président de .
Surtout, les coins verts y sont nombreux pour se lancer. Les parcs, de , de la Citadelle ou, plus loin, de la Robertsau donnent un peu d’air. Tout comme les nombreux bras d’eau, à l’image de l’Ill, évidemment, côté nord ou sud de la ville, ou des canaux comme celui du Rhône au Rhin.
Le permet enfin de découvrir la ville autrement, de la place de l’Etoile au centre en passant par la Krutenau, l’Esplanade, les quais et la Petite France. « On court dans les rues pavées, près de la cathédrale, c’est magnifique, se réjouit Carole, membre , sorte de comité d’éthique . Cela permet de s’approprier la ville. »
- Profiter de l’encadrement d’un coach pour débuter
Les habitués donnent tous le même conseil. Certes, la course à pied est un sport à portée de tous, mais mieux vaut débuter entouré. « Il faut maîtriser l’outil running, ne pas avoir de problèmes médicaux et connaître son corps », insiste Claude Schneider, également à la tête .
« Courir à plusieurs est toujours mieux, et puis il y a plein », reprend Pascale des Pink Angels. Afin d’avoir de riches conseils pour commencer. A l’occasion de la Strasbourgeoise, les organisateurs proposent justement des séances d’entraînement encadrées le mercredi (18h30) au parc de la Citadelle.
Pas moins de 80 filles étaient au rendez-vous la semaine passée. L’un des deux encadrants - également - Pierre Cascail résume l’intérêt : « On veut montrer à des filles habituées une autre façon de courir, et donner à celles qui débutent l’envie de découvrir ou d’aller plus loin. »
- Etre encouragée comme jamais au milieu d’une marée rose
Le mot d’ordre est répété par Carole : « On ne pas fait pas la Strasbourgeoise pour la performance, mais avant tout en famille, entre collègues ». Avec 20.000 personnes sur la ligne, la course qui a pour but (quatre euros reversés sur les dix de l’inscription) offre « des émotions indescriptibles » au départ, selon les Pink Angels.
Et même si certaines ont l’habitude de fréquenter les épreuves de la région (ou d’ailleurs), les participantes reviennent aussi pour l’ambiance. A visée solidaire, la Strasbourgeoise, deuxième course féminine de France, offre un rare soutien. « Même si elles ne se connaissent pas, toutes les femmes s’entraident », relance Carole. Dans la région, la Strasbourgeoise a mis le pied à l’étrier à de nombreuses filles…