D’une déclaration du discours d’inauguration a germé l’idée. Son « rien ne remplace l’expérience de toucher et goûter les produits innovants » était en même temps plutôt sensé. Voir , bière et bretzel dans les mains, n’a fait que conforter l’inspiration.

L’interrogation finale n’en est pas moins sérieuse : peut-on aller jusqu’à se faire un petit repas à l’œil dans les travées de , intérêt non-négligeable du déplacement ? après quelques noisettes grignotées dans la partie , direction le bien nommé Palais des délices…

Du vin hongrois, sucré, au miel et non moins épicé en apéro

Quelques confrères optent pour une table dans l’un de ces nombreux restos éphémères. Mais je ne me détourne pas de mon sujet. Les meilleurs pique-assiettes ont d’ailleurs dû y penser voilà bien longtemps. Pour ma part, je joue l’honnêteté auprès de deux jeunes filles qui me proposent un bon verre , « au miel et légèrement épicé. »

« Oh oui, c’est totalement possible, pensent-elles. Vous pourrez même repartir pompette et bien plein ! On vous conseille d’ailleurs d’aller goûter les fromages d’à côté… » L’apéro entamé, un stand bavarois voisin me fait également de l’œil. Quelques chips de pomme, du pesto ou à sur du bon gros pain, un régal…

De sauces 100 % vegan à un gros saucisson provençal…

« Allez donc tester nos sauces aux légumes et aux plantes, maintenant », enchaîne Gérard, mon conseiller. A côté Ihab, n’en est pas moins déterminé : « Je vais vous surprendre ! » C’est le cas lorsqu’il m’apprend que ses excellentes tartines grecque, italienne, choucroute, mayonnaise ou encore aïoli sont en fait « 100 % »…

Bien sûr issu lui aussi de l’agriculture bio, un dernier bout de pain aux fruits commence à me faire sérieusement réfléchir ! Mais, magie de la foire, voilà quelques mètres plus loin une ribambelle de saucissons… Difficile de refuser un morceau de provençal, à base de tomates séchées et d’herbes de Provence !

Des salons pour expliquer leur savoir-faire

« On n’appelle jamais le client mais on propose, on aime expliquer ce qu’on fait », confie Sabine Waignon, pour la septième fois. Fromage des Alpes, chorizo catalan, rillettes de canard charentaises, les arrêts s’enchaînent. Entouré de vins et même de rhums, je dois néanmoins temporiser sur la boisson.

Avec ses produits 100 % volaille, Gaëlle m’interpelle à son tour avec son saucisson au magret de canard, encore inconnu au bataillon. Succulent ! Du Barcarès dans les Pyrénées-Orientales, elle conforte : « De l’entrée jusqu’au dessert, vous trouverez tout ce qu’il faut. » Tout juste une question d’organisation son repas, finalement…

S’organiser pour que le grignotage devienne repas

Quelques fruits séchés vietnamiens - dont le goji et le gingembre aux vertus « médicales » - par ci, quelques flans portugais - le - par là, l’heure du dessert arrive. Un - spécialité d’Afrique de l’Ouest à l’hibiscus - se présente alors, entre et des acras. De Mulhouse, Diakité et propose de la banane plantain. A point…

Pourtant sans sucre, des morceaux de brioche et de kougelhopf n’en finissent pas de surprendre agréablement dans la foulée. Mais, un petit nougat de Montélimar - proposé par une Parisienne d’origine, certes - et quelques pâtisseries tunisiennes (dans le hall du pays invité) plus tard, il faut bien partir… En tout cas, c’était bien bon, merci ! Et pour info, dure jusqu’au 12 septembre…