VIDEO. Basket: Ecrasée par Strasbourg, l'Asvel est «marquée psychologiquement»
SPORT•Strasbourg a remporté haut la main le match 2 de la finale de Pro A contre l’Asvel (73-61), lundi. La SIG est à un succès du titre de champion de France…Floréal Hernandez
JD Jackson a beau se raccrocher à une citation de Mohamed Ali - « Impossible is Nothing » -, le coach de l’Asvel avoue : « On n’a pas un niveau qui nous laisse espérer. Je ne suis pas fataliste. C’est la vérité. » Car lundi, le club villeurbannais a été surclassé par la SIG dans le match 2 de la finale de Pro A. Le score (73-61) ne reflète pas l’emprise de la SIG qui a abordé le quatrième quart-temps avec 25 points d’avance. « Les cadres sont marqués », constate le coach franco-canadien.
>> Résumé de SIG-Asvel (73-61).
La SIG a déjà perdu trois matchs d’affilée
« C’est une leçon de basket », reconnaît Edouard Choquet. C’est le troisième revers d’affilée et conséquent de l’Asvel face à la SIG entre la saison régulière et la finale. « Ça marque psychologiquement car on n’a pas de solutions, poursuit le meneur. Je ne suis pas défaitiste car on a fait de bonnes choses en play-offs contre Chalon [2-0] et Monaco [3-1]. »
Mais là, pour espérer remporter la série, la Green Team va devoir infliger un 3-0 à Strasbourg sur les trois prochains matchs. « C’est déjà arrivé cette saison ? », s’enquiert Choquet. Oui, début novembre avec des revers face à Chalon, Fenerbahçe et Rouen puis en décembre avec l’enchaînement Khimki Moscou, Le Mans, Real Madrid.
« On peut perdre et alors ? »
Mais en ce moment, la SIG est injouable. Elle reste sur sept succès de rang en play-offs. Une série « énorme », dixit JD Jackson, qui s’allonge de six unités en saison régulière de Pro A. Et Strasbourg, touché par ses trois échecs en finale, ne pavoise pas et reste très concentré. « Mené 2-0 ? Ça fait un peu peur, sourit Louis Campbell. Je sais que ce n’est pas fini, il nous faut encore en gagner un. »
A l’Astroballe de Villeurbanne, jeudi ou samedi ? Voire mardi pour le match 5 à Strasbourg ? « On sait que l’Asvel peut réagir, souligne le meneur américain strasbourgeois dont c’est la quatrième finale de Pro consécutive. On a acquis de l’expérience en Coupe d’Europe. On peut perdre et alors ? On est confiant. » Tout le contraire des joueurs de Villeurbanne et de leur coach après les deux matchs en Alsace.