«C’est une boisson à mi-chemin entre une eau aromatisée, un soda, un thé glacé ou un energy drink », explique Adrien Priss. Cette boisson, c’est Pachamate, issu de l’imagination de ce Strasbourgeois de 26 ans. « Son nom est l’association de Pachamama, la Terre Mère en Quechua, et maté », poursuit-il. Sa composition ? Des extraits et arômes naturels de plantes − du maté (plante d’Amérique du Sud) et du thé vert matcha − et de l’eau gazéifiée. Son goût ? Une légère amertume qui peut surprendre.

« C’est une boisson particulière, reconnaît Adrien Priss. Elle est rafraîchissante et énergisante grâce à la caféine naturelle du maté. » Un Pachamate est également peu sucré : 5 kcal/bouteille de 33 cl. A titre de comparaison, une canette de coca en 140 kcal. « C’est une alternative à toutes les propositions qui existent actuellement », estime son créateur.

Une production de 5.000 bouteilles de 33 cl

L’idée de Pachamate lui est venue lors de ses études à Berlin où le maté (infusion de feuilles séchées) s’est fait une place depuis une vingtaine d’années puis d’une discussion avec un ami équatorien à Paris. Plutôt que se lancer sur le marché sud-américain qu’il ne connaissait pas, Adrien Priss accompagné de son ami de collège Stéphane Goeldner a décidé de conquérir Strasbourg en premier. « Il était clair que je me lancerai ici ! Strasbourg est le berceau, le QG de Pachamate », clame-t-il.

La boisson a pour partenaire industriel la brasserie La Perle. Après une pré-série de 1.400 bouteilles de 33 cl, 5.000 bouteilles à col long viennent d’être produites la semaine dernière. Dix bars ou restaurants strasbourgeois ont déjà été séduits par Pachamate. La boisson s’est aussi fait une place aussi dans deux festivals locaux : pour les 10 ans de Pelpass la semaine dernière et Contre-Temps à partir de jeudi. Pour les particuliers, il n’est pas encore possible de s’approvisionner directement. Mais Adrien Priss indique que « sous peu » la commande de Pachamate sera possible sur le site Internet.