Une future grande salle dans un quartier en devenir. Dans le cadre de la transformation du Rhenus de Strasbourg en une Arena, conforme aux ambitions européennes du club de basket, la SIG a commandé des études de faisabilité technique et financière de ce projet qui doit trouver sa place dans le futur quartier d’affaires international Wacken Europe, à côté de l' Ile aux sports et surtout au pied des institutions européennes.

Résultats de ces études : outre ses 2.000 places supplémentaires, dont un certain nombre de sièges de loges ou bien ses espaces dédiés aux entreprises, l’Arena va offrir une nouvelle zone d’animations et de commerces, à la fois de proximité mais aussi de destination.

Entre 3.000 et 4.000 m2 de surfaces commerciales

« On s’oriente vers du sport, du loisir et du bio parce que selon le cabinet Menighetti (qui a travaillé sur les études de faisabilité) il a un besoin non-satisfait à Strasbourg », expose le président de la SIG Marial Bellon, comptant sur les milliers de futurs habitants du Wacken Europe et les quelque 15.000 personnes estimées de passage dans le quartier en journée.

L’offre commerciale pourra s’étendre entre 3.000 et 4.000 m2 avec, par exemple selon le cabinet Menighetti, plusieurs sites de restaurations, un club de fitness, un magasin de sport généraliste comme locomotive commerciale, une surface alimentaire « bio, santé et diététique » ou encore un cabinet de médecine spécialisé dans le sport.

>> La salle du Rhenus actuelle et la future Arena au sein du quartier Wacken Europe

Complémentaire au Palais de la musique et des congrès

En dehors des événements sportifs, l’Arena pourra aussi accueillir des événements culturels (ceux que le Zénith de Strasbourg ne pourrait contenir) mais aussi des congrès en complémentarité avec le Palais de la musique et des congrès (PMC) situé à quelques mètres de là.

« On a engagé des discussions avec Strasbourg Evenements pour une convention visant à commercialiser des événements dans l’équipement de la SIG. L’agglomération est suffisamment grande pour attirer des événements différents », estime Martial Bellon, et donc pour ne pas se faire concurrence.