Avec les attentats perpétrés à Bruxelles ce mardi matin, et notamment l’explosion près de la station de métro Maalbeek dans le quartier des institutions européennes, c’est l’un des symboles de l’Europe qui a été attaqué. Alors, forcément, ce Strasbourgeois est en droit de penser que « cela aurait pu se produire à Strasbourg », autre capitale européenne.

D’ailleurs, la préfecture du Bas-Rhin a rapidement annoncé que la sécurité a été renforcée autour des institutions européennes strasbourgeoises.

Devant celles-ci pourtant ce mardi midi, c’est le calme plat. Si bien qu’on entend les drapeaux claquer au vent. Seuls les trams, les voitures et les vélos passant devant les sites brisent le silence.

Les vigiles dans la guérite devant le Parlement européen ont pour ordre de ne pas communiquer. Aucune voiture n’était par ailleurs visible sur les coups de 13h30.

Des touristes malgré l’actualité

Si elle confie qu’il n’y a pas eu de mesures de sécurité particulière dans le bâtiment ce mardi matin après les attaques à Bruxelles, cette employée du Parlement remarque que cela commence « à se fermer ».

Quatre touristes tchèques croisés devant le bâtiment européen apprennent quant à eux tout juste la nouvelle : « On s’est dit qu’il s’était passé quelque chose en Europe car le drapeau européen est en berne », notent-ils.

Quant à Xhevdet, touriste danois d’origine kosovare, venu avec sa famille voir le Parlement européen, il était déjà au courant des attentats. Mais cela ne l’a pas empêché de faire du tourisme dans le quartier et de prendre en photo sa famille devant l’édifice.