Strasbourg: La ville veut « dépoussiérer les anciens modes de concertation »
URBANISME•Avec une nouvelle option sur son site internet concernant le projet de réaménagement des quais, la ville expérimente un nouveau moyen de concertation pour toucher un plus large public...Gilles Varela
A en croire Olivier Bitz, adjoint au maire en charge du projet de réaménagement des quais ou Paul Meyer, adjoint au maire en charge du numérique, les outils classiques de démocratie participative ont besoin « d’être dépoussiérés » il faut élargir le champ du dialogue public. Innover en matière de dialogue public, multiplier les moyens et aller au-delà d’un « public d’habitués » et toucher tous les usagers, les Strasbourgeois. Comment atteindre un public différent, les jeunes actifs ou les familles qui ne prennent pas toujours le temps de se rendre aux conseils de quartier ou les réunions publiques ?
Une carte interactive
C’est en ce sens qu’une carte interactive sur laquelle chacun pourra faire des propositions, laisser un commentaire, voter ou bien encore argumenter, a été lancée lundi 7 mars. Avec une carte pour géolocaliser les propositions, classées en trois thèmes, déplacement, patrimoine et cadre de vie. Cette option vient compléter le site Internet informatif, où figure également un questionnaire, proposé depuis le 22 février.
Les réflexions faites lors des ateliers ou des réunions publiques figureront également sur le site. L’ensemble sera analysé d’ici l’été, une décision sera prise à la rentrée et les aménagements devraient être livrés pour l’été 2017. D’autre part, jusqu’à fin avril, la péniche aux couleurs du projet amarrée quai Saint-Etienne continue d’accueillir les visiteurs afin de répondre à leurs questions et recevoir leurs propositions.
« Un outil réutilisable »
Le site, qui a déjà reçu plus de 1.200 visites, avec une présence moyenne de six minutes, devrait avec la carte interactive voir le nombre de visiteurs s’étoffer. « C’est un outil réutilisable, un investissement puisqu’il pourra être utilisé sur d’autres projets, d’autres lieux », souligne Paul Meyer. Même si ce n’est que consultatif, l’objectif est de « densifier la concertation et de toucher un maximum de personnes. Ouvrir davantage le dialogue public dans un laps de temps plus court. »
L’outil à « récolter les bonnes idées » sera consultable jusqu’à début mai.