Strasbourg: On a testé le premier « Live escape game » en Alsace
JEUX•Le « Live escape game», un jeu d'évasion grandeur nature venu du Japon et de l'Europe de l'Est débarque en ville et ça fait peur...Gilles Varela
Se retrouver enfermer et menotter dans la chambre d’un vieil hôpital psychiatrique désaffecté, en plein cœur de Strasbourg, c’est possible. Pour une poignée d’euros, devenez un inspecteur à la recherche de Dolorès, une jeune patiente qui a disparu. C’est le premier Live escape game en Alsace et 20 Minutes l’a testé.
Une expérience unique
Le concept qui fait fureur dans plusieurs villes de France débarque à Strasbourg. La société A MAZE IN, créée et gérée par deux complices Tiffany Ablitzer et Olivia Vidic propose une expérience unique. Si son principe est tout simple, être enfermé dans une pièce et résoudre des énigmes pour en sortir, l’ambiance pesante voulue par les deux jeunes femmes désarme les joueurs.
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L’espace de 460 m2, équipé d’un bar où une petite restauration est possible ainsi qu’un « gaming zone » avec ses jeux électroniques vintages, compte pour l’instant quatre salles de jeux dont un éphémère (événements ponctuels) et deux scénariis différents, Asylum (30 minutes) et Mama Mafia (60 minutes). Adaptés aux grands comme aux petits (à partir de 12 ans), il est possible de vivre une expérience qui peut se vivre seul ou à plusieurs, voire en équipe et en famille.
Posté par A Maze In - Live Escape Game sur dimanche 10 janvier 2016
Posté par A Maze In - Live Escape Game sur dimanche 10 janvier 2016
20 Minutes a testé Asylum, un jeu sur 30 minutes. Pas besoin d’être un athlète, c’est au mental qu’il va falloir s’en sortir. Après une brève photo souvenir, entravé dans une camisole de force, Tiffany qui sera notre game master (le maître des jeux qui nous guide via une petite caméra), explique les éléments de l’enquête et les règles à respecter avant de nous lâcher seuls. Nous voilà désignés inspecteurs avant d’être plongé dans le noir et menotté. Le reste, c’est secret.
Une ambiance désarmante
L’ambiance est pesante, désarmante. Il ne faut pas être claustrophobe même si jusqu’à présent souligne Tiffany personne ne s’est vraiment plaint. Les énigmes s’enchaînent mais c’est à nous de trouver le fil conducteur de l’histoire.
Nous avons même tenté de passer en force et déboulonner un élément du décor qui ne devait pas l’être… L’angoisse monte, l’imagination fait le reste. Et si un vrai fou débarquait dans la salle ? Difficile et désarmant, c’est désorientés que nous avons vu les 30 minutes imparties s’écouler. Même si l’on s’est bien pris au jeu, nous n’avons pas résolu l’enquête.
De nouveaux projets
« Une équipe sur deux arrive à résoudre l’enquête. D’ailleurs de nombreux joueurs sont revenus tenter leur chance », rassure Tiffany. Huit cents personnes ont déjà tenté l’expérience depuis son ouverture le 10 décembre. Nul doute qu’elles attendent avec impatience le « prochain univers » actuellement en fabrication à Paris…