La ville de Strasbourg espère l’inscription de la Fondation de l’œuvre Notre-Dame au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco en 2020. Mais avant, la candidature de cette institution strasbourgeoise, chargée notamment de l’entretien, la conservation et la restauration de la cathédrale de Strasbourg, doit se faire pierre par pierre.

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La Fondation de l’œuvre Notre-Dame va d’abord devoir être inscrite à l’inventaire national du Patrimoine culturel et immatériel (PCI) mis à jour par le ministère de la Culture et de la communication. « Il y a trois grandes conditions », prévient le premier adjoint au maire chargé de la culture et du patrimoine Alain Fontanel. A savoir, une meilleure définition du périmètre du classement sur les caractéristiques et le savoir-faire de la fondation, le respect de la file d’attente des éléments candidats au classement et l’expression d’un attachement des habitants pour l’élément que l’on souhaite classer.

Partenariat avec l’université

Concernant ce dernier point, un partenariat a été noué avec l’institut d’ethnologie de l’université de Strasbourg : « Notre travail consiste à identifier la ou les communautés qui gravitent autour de la Fondation de l’œuvre Notre-Dame : les ouvriers tailleurs de pierre, le personnel, les visiteurs, les croyants, les donateurs… auprès desquels on va recueillir leur attachement à cette fondation », explique Roger Somé, professeur d’ethnologie.

La ville, la Fondation de l’œuvre Notre-Dame et ses partenaires se donnent une année pour boucler cette étape.