Etes-vous plutôt favorable ou peu favorable au développement de la ville numérique, au maintien des événements culturels existants ou à celui d’un accueil périscolaire de qualité… Voilà quelques-unes des 36 questions posées dans la consultation citoyenne « Quel budget pour quels services ? » lancée par Illkirch-Graffenstaden en amont du vote du budget le 16 décembre.

Dans un contexte de contrainte budgétaire, voyant les dotations de l’Etat baisser de 614.000 euros en 2015 et 577.000 euros en 2016, la municipalité veut permettre aux Illkirchois de s’exprimer, sous la forme d’un questionnaire, sur les actions municipales qu’ils jugent indispensables, prioritaires ou facultatives.

Aider à faire les meilleurs choix

Pour déterminer les 36 points proposés dans le questionnaire, la municipalité a pioché dans toutes les politiques menées, telles que le sport, la culture, la petite enfance, le handicap ou encore la voirie et les modes de déplacements même si ces derniers sont davantage des compétences de l’Eurométropole.

« Les marges de manœuvres ne sont pas extrêmement grandes, entre les engagements pris et les dépenses contraintes. Mais on a besoin de savoir, par exemple, quelle politique menée en matière de culture. Tout ça doit nous aider à faire les meilleurs choix possibles », explique le maire (PS) Jacques Bigot.

« DIRECT : « Nous voudrions savoir si les gens sont prêts à réduire l’éclairage public par ex » @jacquesbigot maire d'#Illkirch — France Bleu Alsace (@BleuAlsace) November 9, 2015 »

L’idée est de voir comment diminuer la part de la ville sur certains points, sans en diminuer le service. Une équation qui peut avoir des résultats selon le maire : « Illkirch a récemment eu une 4e fleur alors qu’on avait diminué les dépenses ».

Avant le 30 novembre

Il y a un an, son homologue parisienne Anne Hidalgo lançait son budget participatif, proposant aux Parisiens de décider comment dépenser 20 millions d’euros. « Cela rentre dans la réflexion dite de la » démocratie participative «. Je suis nuancé à propos de ce terme parce qu’il ne faut pas laisser de côté la démocratie représentative. Les élus ont à rendre des comptes et à décider, indique Jacques Bigot. Mais on ne peut plus être dans une société qui bouge et dans un temps où pendant six ans les élus peuvent faire ce qu’ils veulent. Il faut donner l’occasion aux citoyens de s’exprimer ».

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Les Illkirchois sont invités à y répondre soit par écrit (le questionnaire à compléter se trouve dans le mensuel municipal Infograff), soit sur Internet avant le 30 novembre. La consultation a été il y a moins d’une semaine, la mairie a déjà reçu une centaine de réponses.