ENVIRONNEMENTStrasbourg: Comment la ville compte réduire sa pollution lumineuse

Strasbourg: Comment la ville compte réduire sa pollution lumineuse

ENVIRONNEMENTLa ville de Strasbourg a signé une charte « pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes »…
Le centre administratif de nuit (Archives)
Le centre administratif de nuit (Archives) - G. Varela
Alexia Ighirri

Alexia Ighirri

En marge de son plan d’actions contre la pollution atmosphérique, la ville de Strasbourg s’attaque à la pollution lumineuse. La capitale alsacienne a paraphé avec l’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes (ANPCEN) une charte visant à réduire l’éclairage inutile.

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Strasbourg, qui est la première ville de plus de 100.000 habitants à avoir signé la charte, s’était déjà fixé l’objectif de baisser sa consommation électrique de 25 % entre 2010 et 2020, soit de 4 millions de kilowatts, sachant qu’en quatre ans (entre 2008 et 2012) la consommation électrique de l’éclairage public n’a baissé que de 9 %. Pour mieux optimiser l’éclairage public et dans le cadre de cette charte, la capitale alsacienne a pris de nouveaux engagements.

Monuments. La ville va instaurer l’extinction en milieu de nuit des éclairages de monuments ou de toute autre mise en lumière… à l’exception de la cathédrale de Strasbourg qui sera éclairée « d’un voile de luminance doux », dixit le maire strasbourgeois Roland Ries.

Rues et quartiers. L’extinction partielle ou complète pourra être étendue à l’éclairage public dans certains quartiers, selon leurs caractéristiques et après consultation des habitants concernés. L’éclairage pourra aussi être modulé selon les périodes de l’année.

Parcs et jardins. Les sites naturels ne seront pas éclairés la nuit, sauf besoins ponctuels. « Il n’y a pas de politique claire pour le moment. Dès lors qu’il y a un cheminement périphérique, on n’éclaire pas. C’est ce qu’on a fait sur le parc de l’Etoile, explique Christel Kohler, adjointe au maire en charge de la mise en œuvre du plan Climat et de la ville en nature. Pour les jardins familiaux, il n’y a pas vraiment de nécessité. Pour les parcs, il y a des pistes d’amélioration à étudier ».

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Enseignes et vitrines. Là encore, la ville promet encore l’extinction la nuit. « Les enseignes et panneaux lumineux, les bureaux ou encore les vitrines seront éteints une heure au plus tard après la fin de l’activité et rallumés une heure au plus tôt avant la reprise d’activité », indique le maire.