DEPLACEMENTSTrajet domicile-travail: Trois raisons de ne plus utiliser sa propre voiture à Strasbourg

Trajet domicile-travail: Trois raisons de ne plus utiliser sa propre voiture à Strasbourg

DEPLACEMENTSLes salariés sont de plus en plus invités à privilégier d'autres modes de transports pour se rendre à leur travail...
Alexia Ighirri

Alexia Ighirri

Avec Optimix, les entreprises de l’Eurométropole disposent d’un nouvel outil pour mettre en place de nouvelles solutions de mobilité pour leurs employés. Ces derniers sont alors encouragés à laisser leur propre véhicule chez eux. Une incitation pas franchement nouvelle mais qui prend de l’ampleur. A cette occasion 20 Minutes vous liste trois raisons de laisser votre voiture au garage pour vos trajets domicile-travail.

Des infrastructures adaptées. Pour inciter les Strasbourgeois à emprunter d’autres moyens de locomotion que leur voiture personnelle, il fallait déjà assurer un bon niveau de service. Connue pour être la première agglomération cyclable de France, Strasbourg se targue aussi d’être la première à proposer un plan piéton et de s’être doté du premier réseau de tramway de France. Et pour les salariés qui doivent emprunter différents mode de déplacements, la mise en œuvre d’un ticket de transports commun devrait intervenir sous peu.

Un stationnement facilité. Au centre-ville, avec la multiplication des arceaux à vélos, il est parfois bien plus facile de se garer à bicyclette qu’en voiture. Mais pour ceux qui auraient quand même besoin de leur automobile, sachez qu’il y a des places réservées aux covoitureurs. C’est le cas, par exemple, au centre administratif : « Des places de stationnement sont réservées pour le covoiturage à trois personnes. Avant, ça concernait le covoiturage à deux, mais il y en avait trop », sourit le maire de Strasbourg Roland Ries.

Un challenge à gagner. Parmi les différents dispositifs proposés, en voilà un qui rencontre un succès grandissant : le challenge Au boulot à vélo, organisé par l’association Cadr67, incite toujours plus d’employeurs à promouvoir le vélo auprès de leurs collaborateurs. Cette année, 107 établissements de l’agglomération ont participé à ce concours « véloptimiste » (contre 74 l’an dernier). Plus de 3.200 salariés ont souhaité relever le défi et ont parcouru plus 255.000 kilomètres.