ANIMATIONAllemagne: Le parc d'attractions Europa-Park de Rust fête ses 40 ans

Allemagne: Le parc d'attractions Europa-Park de Rust fête ses 40 ans

ANIMATIONInstallé dans une petite ville frontalière, Europa-Park célèbre, ce week-end, ses 40 ans et une belle réussite économique avec ses cinq millions de visiteurs annuels…
Gilles Durand

G.D. avec AFP

Il n’a pas la notoriété de Disneyland, mais serait plus rentable, selon ses dirigeants. Deuxième parc d’attractions en Europe avec ses 5 millions de visiteurs annuels, l’Europa-Park de Rust, dans le sud-ouest de l’Allemagne, célèbre ce week-end 40 ans d’une success-story méconnue.

Mastodonte des loisirs

Ce mastodonte des loisirs a été créé en juillet 1975 par un entrepreneur local qui souhaitait se doter d’une « vitrine grandeur nature » pour les manèges de foires qu’il fabriquait - et fabrique encore.

Depuis, la vitrine a bien grandi : sa superficie a été multipliée par six, sa fréquentation par sept et son nombre de salariés par 70. Quelque 3.500 personnes - dont une moitié de Français - travaillent désormais sur le site de Rust, un village tout proche de la frontière française, entre Strasbourg et Fribourg en Allemagne.

Des quartiers européens

Les manèges, restaurants, salles de spectacles et autres grands-huit y sont regroupés par quartiers, chacun inspiré par l’architecture, les couleurs et la culture d’une nation européenne : les visiteurs embarquent sur un drakkar viking dans le quartier scandinave ou prennent place en Grèce dans un manège aquatique nommé « Poséidon ».

Dernier projet en date : un parc aquatique de 30 hectares, qui sera construit à proximité immédiate d’Europa-Park d’ici deux à trois ans, pour 100 millions d’euros.

« Disney, c’est le numéro Un »

Quelque 90 % des attractions ont été fabriquées par Mack Rides, l’entreprise familiale des origines. « Nous sommes les seuls au monde à disposer ainsi d’un parc comme vitrine de nos réalisations. Pour nous, c’est un vrai avantage compétitif », souligne le patron de Mack Rides, Christian von Elverfeldt, dont l’entreprise a vendu plusieurs manèges à Disneyland Paris.

« Disney, c’est le numéro Un, mais nous, nous gagnons de l’argent ! », observe la famille Mack. Si l’entreprise familiale allemande se refuse à publier ses comptes, Euro Disney, a affiché une perte nette de près de 100 millions d’euros en 2014.