SPORTVIDEO. Rugby: Le RC Strasbourg en finale de Fédérale 2 face à Lavaur

VIDEO. Rugby: Le RC Strasbourg en finale de Fédérale 2 face à Lavaur

SPORTPrésent au RC Strasbourg depuis 2008, le deuxième ligne Nicolas Tisané ne veut pas connaître une nouvelle défaite en finale de Fédérale 2...
Floréal Hernandez

Floréal Hernandez

Le quart de finale et la demi-finale de Fédérale 2 du RC Strasbourg, Nicolas Tisané les a vécus en spectateur après un carton rouge reçu en huitième. C’est « plein d’envie et régénéré » que le deuxième ligne strasbourgeois aborde la finale face à Lavaur, dimanche.

Nicolas, il y a une semaine le Stade Français soulevait le bouclier de Brennus au Stade de France. Ça donne des idées avant de jouer une finale ?

Oui et beaucoup de motivation de voir la joie que cela procure. On a déjà eu des émotions avec le titre de champion de France de l’équipe B. On a une grosse motivation pour réaliser une performance similaire.

>> Revivez la victoire du Stade Français face à Clermont en finale de Top 14.

Vous étiez suspendu en quart et en demie. Content de redevenir acteur du jeu ?

Je n’ai jamais été trop loin du groupe, je suis resté proche de mes partenaires. Aujourd’hui, je suis content d’être pleinement avec eux. Lors du quart de finale, j’ai remis les maillots. En demie, je les ai motivés avant le match et puis ça s’est arrêté là, je n’ai pu pénétrer sur la pelouse. J’ai très envie de jouer. Je suis frais par rapport à eux.

Ne craignez-vous pas de manquer de rythme ?

J’ai continué à m’entraîner. Le vendredi, j’avais une séance physique comme je ne jouais pas. Je n’ai pas arrêté trop longtemps, seulement deux matchs. Au contraire, je pense m’être régénéré, avoir retrouvé de la fraîcheur. J’ai très envie d’autant que je n’ai pu aider mes partenaires les deux derniers matchs.

>> Résumé de la demi-finale Strasbourg-Vienne (27-21).



Cette finale solde-t-elle la difficile année de Fédérale 1 – 18 défaites en 18 matchs – et l’échec de la remontée l’an dernier ?

Ça efface un peu la rancœur. Après la saison de Fédérale 1, le cœur était plutôt tout en bas. La saison de Fédérale 2 – deuxième de poule, élimination pour 1 point en huitième de finale – a été bonne. Là, on est sur autre chose. Il y a eu un gros recrutement. L’équipe a une grosse mentalité et a montré qu’elle avait du panache en montant en Fédérale 1 alors que c’était l’objectif annoncé en début de saison. On a déjà travaillé en vue de l’année prochaine en Fédérale 1, on a pris de l’avance par rapport à d’autres équipes qui vont monter.

Entre cette finale contre Lavaur et celle de 2010 face à Blagnac, quelles différences existe-t-il ?

Ça n’a rien à voir. Il n’y a pas la même équipe en termes de qualité. En 2010 et 2015, on vit à chaque fois une belle aventure humaine. Mais aujourd’hui, on a un niveau de jeu au-dessus. En 2010, on était l’invité surprise de la finale, gagner la finale aurait été un exploit. Pas là. Mais l’échec de 2010, les quatre ou cinq joueurs encore présents, on en parle toujours. La seule chose que l’on veut, c’est de ne pas revivre ce moment-là.