SPORTBasket: «Ça n'a pas été évident de se remettre au boulot» pour la SIG après la Leaders Cup

Basket: «Ça n'a pas été évident de se remettre au boulot» pour la SIG après la Leaders Cup

SPORTLe basketteur strasbourgeois Paul Lacombe évoque le retour sur le parquet de la SIG, une semaine après son titre...
Alexia Ighirri

Alexia Ighirri

Une semaine après avoir remporté la Leaders Cup, les basketteurs strasbourgeois ont su gérer leur «match d’après» en allant s’imposer samedi à Cholet (52-67). Après avoir profité de quelques jours de repos -«qui ont fait le plus grand bien, surtout dans les esprits, après ce long début de saison», dixit Paul Lacombe- les joueurs de la SIG s’attaquent à de nouvelles échéances.

Pas trop difficile de retourner sur le parquet après votre titre?

Ça a été un peu compliqué. Le match est d'ailleurs allé dans ce sens [18-15 pour Cholet à la fin du premier quart-temps]. On avait l’impression de manquer de jambes, de rythme, peut-être d’envie. Ça n’a pas été évident de se remettre au boulot. Heureusement, on a pu affronter une équipe de Cholet en plein doute.

De votre côté justement, avez-vous senti une confiance supplémentaire dans l’équipe grâce à ce trophée?

Pas forcément. Avant on ne savait pas jusqu’où on pouvait aller. Ce titre fait du bien, c’est davantage un sentiment de bien-être, de soulagement. On a eu la preuve qu’on pouvait faire quelque chose avec cette équipe.

Quelle est la clef alors d’une victoire en finale?

Un peu de tout. On a très bien joué pendant 35 minutes, on récite notre jeu à la perfection. Ensuite une sorte de panique générale est arrivée. Dans les dernières minutes, on voulait vraiment gagner ce trophée. On a su se remobiliser. Je ne sais pas si c’est la confiance ou l’expérience, moi j’y vois surtout un symbole: on voulait vraiment le gagner.

Quel a été l’accueil à Cholet?

Sur le terrain, on sent qu’aujourd’hui on a un statut. On représente quelque chose. Les autres équipes en veulent plus, ce n’est pas évident mais on est prêts. Ça nous permet de rester concentrés.

Vous jouez en Coupe de France mardi. C’est un réel objectif?

Oui. L’appétit vient en mangeant (sourire). On a gagné un titre, on veut en gagner un ou deux autres. On sait que ce n’est pas facile, puisque c’est un match couperet face à une équipe qui n’aura rien à perdre. Et qui est bien classée en ProB (5e). Mais si on gagne, il ne restera plus que deux matchs à gagner pour le titre... un peu comme la Leaders Cup.