Quatre noms et une photographie. L'identité de plusieurs jeunes circule sur Internet et ceux-ci sont accusés par un site créé en Israël et se qualifiant de «média sioniste» d'être les profanateurs du cimetière juif de Sarre-Union, où 250 tombes ont été dégradées le jeudi 12 février 2015.

>>> Ce que l'on sait des auteurs de la profanation et ce qu'ils ont reconnus.

Alerté, le parquet de Saverne a réagi jeudi après-midi par voie de communiqué: «L'identité des mineurs en cause est protégée par la loi et la publication, par quelque moyen que ce soit, de texte ou illustration concernant leur identification constitue un délit pénal prévu et réprimé par l'article 14 de l'ordonnance du 2 février 1945 relative à l'enfance délinquante.»

« @PNationale Bonjour je vous contacte parce ce que les cordonnées des profanateurs du cimetière de sarre union circule sur twitter — guilhaume (@ancientheguiks) February 26, 2015 »

Le parquet de Saverne a ordonné ce jour une enquête sur ces faits.