Alsace: Pour le président de Grand Nancy, la fusion avec la Lorraine et la Champagne-Ardenne est «une belle aventure»
REFORME TERRITORIALE•André Rossinot, président de la communauté urbaine du Grand Nancy, était à Strasbourg jeudi. A cette occasion, il est revenu sur la réforme territoriale et la création de l'Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne...Alexia Ighirri
A Strasbourg pour une réunion de travail sur le TGV Est Européen avec notamment le président de la région Alsace Philippe Richert et le maire de Strasbourg Roland Ries, le président du Grand Nancy André Rossinot a évoqué la réforme territoriale au club de la presse de Strasbourg.
Anticipant de quelques instants la validation de l'Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne par le Conseil constitutionnel, André Rossinot a assuré que cela allait être «une belle aventure. Nous avons tous à nous apporter réciproquement des choses(...). Il y a du lien, une histoire, du sens... Et on est remarquablement bien placé par rapport à l'Europe», indique celui qui veut maintenant «travailler en réseau». Il évoque alors le numérique, la culture, le tourisme ou encore de grands chantiers universitaires.
Le « oui mais » à Strasbourg comme capitale
En octobre, André Rossinot avait été un peu moins tendre, évoquant notamment des Alsaciens (opposés à la fusion avec la Lorraine et la Champagne-Ardenne) «repliés sur eux-mêmes». Cette fois, il en parle comme des «Républicains sérieux». De même pour Philippe Richert, opposé à cette grande région, avec qui «il n'y a aucune tension. Que la loi soit votée, ça libère un peu. Philippe Richert respectera la loi et mettra son expérience personnelle au profit de tous», juge André Rossinot.
Quant à la capitale de cette grande région? Strasbourg la revendique mais elle n'est pas la seule. «Il y a des procédures prévues par la loi. Ce sont des choses dont on doit parler. Je suis ouvert à l'idée que Strasbourg accueille l'exécutif en tant que capitale européenne... à condition de faire de Nancy une capitale européenne», sourit-il.