Pâtissiers, menuisiers, coiffeurs, carreleurs ou fleuristes vont s'affronter à Strasbourg à l'occasion des 43e finales nationales des Olympiades des métiers. Leur but? Remporter la médaille d'or et intégrer ainsi l'équipe de France pour les sélections internationales en août au Brésil. Présentation de cette impressionnante compétition, que ses organisateurs et leurs partenaires voient comme un «hymne à la jeunesse et à l'emploi».

840 candidats. Issus de 27 délégations régionales, ils s'affronteront du 29 au 31 janvier à Strasbourg. Parmi eux, 52 candidats alsaciens ont été retenus et ont été encadrés, ces dernières semaines par des préparatrices mentales et physiques notamment.

49 métiers en compétition. Ils sont divisés en huit pôles: l'alimentation, le bâtiment et travaux publics, l'industrie, l'automobile, la maintenance, les nouvelles technologies, les métiers du service et ceux du végétal. Au total, 700 postes de travail seront installés à partir du 23 janvier, répartis dans 6 halls du Parc des expositions, soit sur près de 40.000 m².

1.200 bénévoles. Pour la préparation et le bon déroulement de cette compétition, les petites mains sont nombreuses. Plus d'un millier de personnes sont venues prêter main-forte donc, dont 400 rien que pour assurer l'accueil. Et pour coordonner tout ça, 7 réunions du comité de pilotage ont été organisées. «On va vivre un grand moment, assure Philippe Richert, président de la région Alsace. Il y a eu une préparation très intense. C'est un dispositif impressionnant.»

80.000 visiteurs attendus. Sur les trois jours de compétition, on espère voir beaucoup de monde, dont 30.000 jeunes visiteurs. Le président de la région considère en effet que ces Olympiades sont aussi un enjeu d'orientation et espère que l'engouement et des passions puissent naître à cette occasion.

8,741 millions d'euros du budget global. La part des collectivités et des différentes chambres économiques s'élève à 1,3 million d'euros. La participation de la région Alsace se situe entre 900.000 et 1 million d'euros, soit «deux rallyes de France-Aslace», sourit Philippe Richert.