POLITIQUEAlsace: 74 millions d'euros pour l'enseignement supérieur et la recherche entre 2015 et 2020

Alsace: 74 millions d'euros pour l'enseignement supérieur et la recherche entre 2015 et 2020

POLITIQUEL'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation formeront l'une des priorités du prochain contrat de plan Etat-région 2015-2020, à en croire le protocole d'accord présentée par la ville et la communauté urbaine de Strasbourg vendredi...
Alexia Ighirri

Alexia Ighirri

«Je suis heureux de ce contrat, surtout dans la période actuelle, avec une contribution de l'Etat exceptionnellement haute», se réjouissait le président de la Communauté urbaine de Strasbourg Robert Herrmann, vendredi lors de la présentation du protocole d'accord en vue de la conclusion du contrat de plan Etat-région 2015-2020.

L'Etat s'est engagé à mobiliser une enveloppe de 348,85 millions d'euros pour le financement les différents engagements susceptibles d'être consentis par ses partenaires (région, département, villes et communautés urbaines alsaciennes) ces cinq prochaines années.

Restructuration, formation ou aménagement de campus

Parmi ces engagements, enseignement supérieur, recherche et innovation forment l'un des volets prioritaires du contrat de plan. 74,3 millions d'euros lui sont dédiés. «On est arrivés à marquer des priorités, notamment sur le soutien à l'enseignement supérieur qui est un enjeu majeur du développement du territoire», indique Robert Herrmann.

Une trentaine d'opérations alsaciennes sont répertoriées dans ce volet, dont l'achèvement de la restructuration de l'Institut Le Bel à Strasbourg, la rénovation de l'IUT Robert Schumann à Illkirch, la création d'un pôle de formation autour du bilinguisme à Colmar ou encore l'aménagement du campus de l'Illberg à Mulhouse.

Les collectivités mettent la main à la poche

Ces opérations seront à moitié financées par l'Etat. Les 50% restants se divisent entre les différentes collectivités territoriales alsaciennes. Dans le Bas-Rhin, le conseil général avait annoncé sa volonté de vouloir se désengager (en raison de ses ressources financières et parce que les universités ne font pas partie de ses compétences). «Ce qui nous a permis d'appréhender la situation, et de convenir avec la région de se répartir les dépenses», poursuit le président de la CUS.

«Autant on a baissé sur le volet mobilité, parce que des phases sur le tram ou le TGV s'arrêtaient, autant on a su retrouver des ressources pour faire un effort sur l'Université», juge-t-il.

Reste quand même qu'une enveloppe de 475 millions est consacrée à la mobilité. Elle permettra, entre autres dans la région de Strasbourg, la poursuite de la modernisation des équipements du Port autonome de Strasbourg, la construction de murs antibruit le long de l'autoroute A35 ou encore des études et une première phase de travaux pour la requalification de l'A35.