Tandis que la réforme territoriale repasse une dernière fois devant l'Assemblée nationale ce lundi pour une ultime validation de la carte à 13 régions métropolitaines, après l'échec de la commission mixte paritaire, un certain nombre d'Alsaciens ne veut pas abdiquer.

«  Début du défilé autonomiste à #Mulhouse au cri de "Elsass frei" (Alsace libre) #ReformeTerritoriale pic.twitter.com/A4TtOC0Lsd — Samuel Goldschmidt (@rtlgrandest) December 7, 2014 »

Dimanche, les opposants à la fusion de l'Alsace avec la Lorraine et la Champagne-Ardenne manifestaient une nouvelle fois dans la rue: à Mulhouse, parés de rouge et blanc ou de la coiffe traditionnelle, ils étaient entre 1.300 (selon la police) et 4.000 voire 5.000 personnes (selon les organisateurs) à dire «Non à l'annexion de l'Alsace» à l'appel notamment du parti autonomiste Unser land.

«Faire réfléchir à Paris»

«Plus que jamais» mobilisée, Andrée Munchenbach, présidente de Unser Land, a indiqué à l'AFP espérer «que la détermination qui s'exprime ici va faire réfléchir à Paris».
Un nouveau rassemblement est annoncé par le parti autonomiste à Strasbourg le 13 décembre.
Avec le projet de loi de la réforme territoriale, l'Alsace a connu quelques opérations «coup de poing», des initiatives d'élus ou de citoyens alsaciens... Et il n'est pas certain que la partie de la population, aujourd'hui dans la rue, envisage d'arrêter de battre le pavé de sitôt.