COMMERCESStrasbourg: Les Belges cassent la baraque avec leurs frites au marché de Noël

Strasbourg: Les Belges cassent la baraque avec leurs frites au marché de Noël

COMMERCESLa baraque à frites au village belge, pays invité d'honneur de l'édition 2015 du marché de Noël, rencontre un énorme succès...
Gilles Varela

Gilles Varela

C'est un carton. Ils sont des dizaines à attendre patiemment toute la journée devant la baraque à frites au village belge. L'autorisation spéciale de la ville (la vente de frites est interdite sur le marché de Noël) fait l'affaire de Kris, le patron Flamand Big-Food.be. «Je pensais que ce serait bien. Mais pas à ce point-là. La marchandise prévue pour la première semaine est partie en trois jours», confie-t-il.

Des frites aux sauces «exotiques»

Avec un client servi toutes les 45 secondes environ, c'est plus d'un millier de cornets de frites, aux sauces «exotiques» comme l'Andalouse, la Samouraï, la curry ketchup...qui sont servis chaque jour.

Strasbourg le 5 décembre 2014. Baraque à Frites au village Belge (invité d'honneur) pendant le marché de Noël de Strasbourg - Gilles Varela

Les raisons du succès

Curiosité, réputation, rapidité, économies, telles sont les raisons invoquées par les clients de la baraque à frites. «J'ai vu qu'il y avait toujours du monde. Ça doit être bon», explique Laurent dans la file d'attente. «Je suis Belge, j'avais envie de frites, poursuit Samantha. Elles sont bonnes ça se voit que ce n’est pas du congelé». Quant à Nathalie et ses deux enfants, elle avoue ne pas avoir le temps ni l'envie de faire la queue dans un restaurant. «C'est rapide, les enfants mangent pour pas cher et ça me laisse du temps pour me balader avec eux. Et puis les cornets donnent chaud aux mains».

Quel est le secret des frites Belges?

Un client demande au patron pourquoi elles seraient meilleures. Amusé, Kris lui répond: «C'est notre secret». En fait les frites sont cuites avec de la graisse de bœuf et cuites deux fois pour être croquantes.

Le Flamand Kris compte écouler plus de 10 tonnes de pommes de terre. Quitte à partir se réapprovisionner tous les trois jours pour répondre à la forte demande. Une belle histoire belge...