A l'instar du lancement des festivités vendredi soir par M.Pokora, au cours duquel plus de 20.000 personnes s'étaient massées place Kléber, le premier week-end d'ouverture du marché de Noël a attiré beaucoup de monde.

Presque trop, à en croire les visiteurs qui avaient parfois du mal à se frayer un chemin dimanche après-midi dans les rues de Strasbourg. Mais c'est aussi ça la rançon de la gloire pour «Strasbourg, capitale de Noël», élu «Best Christmas Market» l'an dernier et dont la 444e édition ne fait que commencer.

Un marché «aéré»

A part ça, Strasbourgeois et, surtout, touristes sont globalement séduits par le marché de Noël. Joël et sa famille de Meurthe-et-Moselle trouvent que le marché est «beau» à l'image de la décoration et de la ville. Ils saluent aussi le fait qu'il soit «aéré», même s'ils n'ont pas réussi à s'orienter avec les plans de la ville «pas assez détaillés. A chaque fois on a dû demander aux policiers».

Le fait que le marché occupe «plusieurs endroits, c'est bien. Ça nous permet de découvrir la ville, poursuit Emmanuel, venu avec sa femme, sa mère et sa fille de Toulouse. Moins habitué aux décors féeriques de Noël qu'un Alsacien, il a été charmé par «les décorations installées partout. Tout le monde joue le jeu».

«On fait les choses en grand»

Elle aussi séduite par la décoration, et surtout par la nouvelle décoration du sapin, Mélanie de Sélestat essaye de venir tous les ans à Strasbourg.

«On fait les choses en grand, sourit Théo. Ce n'est pas pour rien qu'on parle de capitale de Noël.» En tant que Strasbourgeois, il connaît bien le marché de Noël, mais c'est la première fois qu'il se retrouve derrière un stand: il est employé par le consulat de Belgique pour occuper un chalet place Gutenberg. «Que la Belgique soit invitée c'est un plus. L'an dernier, les Croates ne parlaient pas un mot de Français. Les Belges sont de bons vivants, ils sont très accueillants.»

Manque de belgitude

Et les Belges justement, comment trouvent-ils le marché de Noël? «Les lumières sont d'une beauté extraordinaire! C'est faramineux! Ce qui me plaît c'est qu'on voit des gens venus de tous les pays, remarque André, artisan belge de la place Gutenberg. Mais ça manque de belgitude: on n'a pas le droit de sortir les drapeaux belges, il n'y a pas de Tintin ou Spirou. J'avais même préparé une playlist de chansons populaires belges.»