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Gilles Varela
Montrer aux professionnels ainsi qu'aux Strasbourgeois que la répression n'est pas la seule mission de la police et qu'elle veille au bon déroulement de la vie nocturne . Tel était le message passé par Jean-François Illy, directeur départemental de la Sécurité publique du Bas-Rhin, lors d'une tournée avec les patrouilles de police qui veillent la nuit dans l'hypercentre de Strasbourg et de la Krutenau.
Depuis un mois et demi la police sous l'autorité du préfet et du procureur de la République, a redéployé ses effectifs et dédié des équipes qui, particulièrement le jeudi, vendredi et samedi soir arpentent les rues de la ville et veillent à la tranquillité publique.
Accompagner et aider les citoyens et les professionnels de la nuit
Lors de sa tournée réalisée le soir d'Halloween, le directeur de la sécurité publique n'a rien remarqué d'inquiétant mais estime «qu'il reste encore beaucoup de travail à faire» et compte bien poursuivre les opérations de contrôle et d'assistance sur la voie publique. «La mission de la police c'est aussi d'accompagner, d'aider les citoyens et les professionnels de la nuit. Il est bon de rappeler que les agents de police, trop souvent insultés et agressés sont des gardiens de la "paix" . Nous avons par exemple cette nuit-là rattrapé un jeune mineur ivre le soir d'Halloween qui manquait de se noyer dans un bassin de la place Kléber. Nous l'avons raccompagné chez ses parents».
Convocation au le tribunal de police et une amende de 450 euros
Et les consignes du directeur de la police sont claires: Aider, accompagner, rendre possible et organiser le «"vivre ensemble", mais rester ferme. Aussi Jean-François Illy prévient: «Nous agissons avec discernement, mais lorsqu'une personne vocifère dans la rue et qu'elle ne se calme pas, ou par exemple en cas de tapage nocturne ou d'insulte à agent, un procès-verbal sera systématiquement dressé et la personne sera convoquée devant le tribunal de police et devra payer une amende pouvant aller jusqu'à 450 euros.»
Les choses sont dites et claires. La fête peut continuer.
