Basket: Antoine Diot ne peut oublier la défaite en finale face à Limoges
SPORT•La SIG retrouve Limoges au Rhenus, ce lundi, cinq mois après la finale perdue de Pro A....Floréal Hernandez
Le meneur international Antoine Diot s'apprête à retrouver le CSP Limoges lundi soir (20h30), sans esprit de revanche après la finale de Pro A perdue. Mais pas question d'oublier non plus pour le Strasbourgeois.
Antoine, la finale face à Limoges est-elle encore présente dans votre esprit?
C'est toujours difficile de perdre des matchs et surtout une finale. On l'a tous en tête. Ce le sera toute ma vie. J'ai le souvenir d'une finale entre le Lyonnais et l'Aquitaine que j'ai perdu – je jouais avec Edwin Jackson (Asvel), en face il y avait Thomas Heurtel (Vitoria), et les autres sont aujourd'hui en N1 ou N2 – et ça reste à vie. Il ne faut pas oublier le contexte car Limoges est l'équipe qui nous a battus. Mais les effectifs ont changé, certains ne connaissent pas ce contexte. Il y aura plus de pression, une attente des médias, du public. On ne joue pas notre saison sur ce match. Quoiqu'il se passe dans cette rencontre, la saison sera loin d'être terminée.
>>> Les Limougeauds ont débarqué à Strasbourg.
« Wit the guys in #LeoVille @lwestermann #TrampolinJim and #NotSuperman #NotSpiderman #NotBatman but #Moerman #CSP pic.twitter.com/rDA7DS7PvB — Jamar Smith (@Jamar_Smith309) November 2, 2014 »
Le match le plus important de la semaine est-il celui contre Bamberg en Eurocoupe, mercredi?
En Coupe d'Europe, on a affiché nos objectifs [atteindre les quarts de finale]. En championnat de France, le plus important est d'être en play-offs. L'important est d'être en finale. On ne joue pas notre vie face à Limoges mais on a envie de gagner, de continuer notre belle série, de progresser encore.
Toutes compétitions confondues, vous en êtes à neuf matchs sans défaite. La barre des dix que vous pouvez passer contre Limoges est-elle symbolique?
On est très content de gagner les matchs, malheureusement on le sait notre série s'arrêtera. Nous, on va essayer de repousser l'échéance au plus loin. Que l'on soit à dix, 15, 20, 30 victoires de suite, et que l'on perde en finale, cela n'aura servi à rien. On est conscient qu'on fait de belles choses en ce moment mais on sait que si l'on garde le niveau que l'on a là en fin d'année, on ne gagnera pas. On doit continuer notre progression. C'est ça le plus important.
La fatigue s'est-elle installée avec la répétition des matchs, des déplacements?
Non, elle ne se fait pas ressentir. C'est toujours plus facile de récupérer après un succès. Quand tu te lèves le matin à 5h pour rentrer d'Italie [mercredi], tu le fais avec le sourire car tu as gagné le match la veille [contre Reggio Emilia 59-66]. Limoges revient de Malaga, va aller à Berlin en Euroleague. Toutes les équipes commencent à avoir un peu de fatigue dans les jambes. On a la chance d'avoir dix vrais joueurs qui apportent vraiment des minutes de qualité. Vincent [Collet] ne gère pas les temps de jeu mais ça permet de tourner.