Des regards perçants et des traits marqués. A 47 ans, le photographe Denis Rouvre voyage à travers le monde pour réaliser des portraits d’hommes et de femmes sur fond noir comme ceux à découvrir avec la présentation événement «Les résistants», à la galerie Stimultania. L’homme qui a reçu de nombreux prix dont le World Press Photo et a exposé en 2013 à la Pinacothèque de Paris dévoile deux séries saisissantes.

Des images intenses

Après le tsunami survenu à Fukushima au Japon en 2011, Denis Rouvre part sur les lieux de la catastrophe nucléaire en novembre 2011 et en février 2012. Il réalise la série Low Tide: des photos de paysages désertiques et ravagés. Il cherche aussi à capter les rescapés installés dans des villages temporaires. Sur les visages de ces «résistants», on découvre l’ampleur du chaos vécu par ces gens qui ont perdu leurs proches et leurs souvenirs.

« Les portraits de Denis #rouvre contre la précarité devant l'Hôtel de ville de Paris http://t.co/FqCOCkIPpm pic.twitter.com/bOn16g7P61 — Breson martine (@Bresonmartine) October 17, 2014 »

Son objectif? A travers ces clichés intenses, ces personnes témoignent sans fard de leurs histoires personnelles. Même principe avec la série Kanak, Denis Rouvre propose des portraits de ces autochtones en Nouvelle-Calédonie, très attachés à leurs traditions.