Une semaine après une possible liquidation judiciaire, le candidat à la reprise du fabricant de chariots a assuré vendredi à l'AFP avoir déposé les garanties financières exigées par le tribunal de commerce de Paris.

«Nous avons honoré notre parole», a affirmé Stéphane Dedieu, l'ancien PDG de Caddie qui porte l'offre de reprise, prévoyant de ne conserver que 128 salariés sur 383 que compte l'usine entre ses sites de Drusenheim et Oberhausbergen, assurant que la somme de 1,7 million d'euros avait été déposée sur un compte en France.

Pour effectuer ce virement, des changements dans l'actionnariat du repreneur ont toutefois dû être réalisés. Stéphane Dedieu, détiendra désormais 65% du capital, contre 51% dans le projet initial. L'italien Bertoldi, distributeur de Caddie depuis 1961, passera de 14 à 25% et l'allemand Shopbox, spécialisé dans l'entretien et la maintenance des chariots, restera à 10%.
La société russe Step, distributeur de Caddie en Europe de l'est, qui devait initialement prendre 25% de Caddie, s'est finalement retirée «pour des questions administratives», a assuré l'ancien PDG.

Caddie avait été placé en redressement judiciaire en août, deux ans après sa reprise par le groupe Altia, associé à la Banque publique d'investissement (bpifrance).