Alsace: Trois points positifs dans une conjoncture économique difficile
ECONOMIE•A l'occasion de la présentation de la situation de l'emploi et la conjoncture en Alsace, 20 Minutes a recherché les quelques points positifs d'un tableau économique qui tend à se noircir...Alexia Ighirri
Oui le climat des affaires alsaciennes reste sous sa moyenne, les pertes d'emplois se font par centaines et le chômage grimpe en Alsace. Puis, comme partout, l'avenir est plein d'incertitudes et les entreprises sont en manque de confiance. Mais à 20 Minutes, on a préféré se concentrer sur les quelques points positifs de la situation économique actuelle, présentée par la Banque de France et l'Urssaf jeudi. En attendant une confirmation des tendances au troisième trimestre, ces «bonnes nouvelles» sont à prendre avec des pincettes.
Les confiseries et chocolateries. La production industrielle connaît «des progrès timides», dixit la Banque de France-Alsace. Elle est tirée vers le haut par la fabrication de denrées alimentaires, notamment par le secteur de la confiserie et de la chocolaterie. Autre production, qui ne se mange pas mais qui progresse: la métallurgie. Ce sont ces deux mêmes filières qui bénéficient des meilleures tendances pour leurs carnets de commandes. Le bâtiment est le dernier secteur à connaître une progression et les prévisions sont plutôt satisfaisantes pour la fin d'année, contrairement aux travaux publics.
Les PME et les banques. Au deuxième trimestre 2014, l'accès des petites et moyennes entreprises (PME) au financement bancaire demeure généralement facile. «Le taux d'obtention de nouveaux crédits reste extrêmement élevé», note Philippe Gabarra, directeur régional de la Banque de France, qui l'explique par «une bonne cotation des entreprises alsaciennes de la part de la Banque de France».
Intentions d'embauche. Plus de 237.000 déclarations préalables à l'embauche, hors intérim, sont enregistrées entre janvier et juin 2014 en Alsace, soit une hausse de 6,9% par rapport au premier semestre 2013. L'augmentation est, logiquement, plus importante pour les contrats à durée déterminée (CDD) de moins d'un mois (+8,4%) que les CDI (+2%).