STRASBOURGRallye de France: Sébastien Ogier est «heureux de revenir en Alsace»

Rallye de France: Sébastien Ogier est «heureux de revenir en Alsace»

STRASBOURGComme en 2013, le pilote Volkswagen peut être sacré champion du monde des rallyes en Alsace. Pour cela, il doit marquer six points de plus que son coéquipier et adversaire Jari-Matti Latvala...
Floréal Hernandez

Floréal Hernandez

Sébastien, vous êtes de retour à Strasbourg, un an après votre premier sacre. Et cette année, vous pouvez encore être titré en Alsace. Dans quelles dispositions êtes-vous?

(Sourire) Heureux de revenir ici sur le lieu où j'ai obtenu mon premier titre, sur le lieu où j'ai vécu en rallye une de mes semaines les plus fortes en émotions. C'est avec plaisir que je suis de retour à Strasbourg avec plus ou moins les mêmes configurations que l'année dernière. La tâche s'annonce un peu plus difficile cette année: l'an dernier j'avais besoin d'un seul point pour valider le titre, cette année, il nous faut au moins un gros résultat. Ou en tout cas battre encore une fois Jari-Matti.

« Good morning from Strasbourg! Shakedown starts in a few minutes! #GOgier @rallyedefrance pic.twitter.com/Ph3BakDmNh — Sébastien Ogier (@SebOgier) October 2, 2014 »

Quel est le scénario idéal ce week-end?

De gagner! Mathématiquement, j'ai besoin de gagner et d'être deuxième dans la power stage. On peut dire que c'est le scénario idéal.

En quoi les saisons 2013 et 2014 sont-elles différentes?

J'ai un peu moins de pression sur la saison en général car j'ai validé mon premier titre mondial. Je suis un peu plus libéré par rapport à ça. C'est bien de confirmer, j'en veux plus, mais tant que je n'avais pas obtenu le premier, cette pression était toujours sur mes épaules. Là, ça m'a un peu plus libéré. D'un autre côté, la compétition est peut-être plus relevée cette année. Il y a eu pas mal de rallyes très serrés avec de belles bagarres. Il y a eu beaucoup de rallyes où j'ai dû attaquer très très fort, où j'ai dû donner encore plus pour aller chercher la victoire. Une saison peu plus difficile mais qui s'annonce toujours bien à trois courses de la fin avec 50 points d'avance.

Le parcours de l'édition 2014 du Rallye de France a été modifié de moitié . Comment le jugez-vous?

Il n'est pas plus difficile. Ça reste des parcours assez compliqués. C'est de plus en plus un rallye en forêt. Ces dernières années, il y avait encore des spéciales dans les vignes, les champs avec des parcours assez ouverts. Là, le profil est assez beau mais il y a plus de spéciales étroites et en forêt qui ne laissent pas beaucoup de marges pour les erreurs. Le dernier jour a toujours été piégeux quand tu faisais des erreurs, tu allais dans les champs. L'an dernier ou là, quand tu sors de la route, c'est plus dans les arbres. Il va falloir rester sur la route (sourire).

En 2013, vous êtes sacré champion du monde le premier soir après la power stage. Là, si vous remportez votre deuxième titre, ce sera dimanche à la fin de la course. Est-ce une pression ou supplémentaire ou tout simplement la logique de la course?

C'est plus logique, normal cette année. L'année dernière, c'était quasiment joué d'avance avant le départ, ça s'est confirmé le premier soir. Et c'est vrai que ça m'avait presque plus handicapé sur le début de course où j'avais eu du mal à me mettre dedans. Cette année, il n'y a pas de question à se poser, il va falloir faire une belle course pour avoir une chance de célébrer le titre dimanche soir.

Sébastien Loeb vous manque-t-il?

(Sourire) Oh... Ça fait un bout de temps que l'on court sans lui, on s'est tous habitués à ce qu'il ne soit plus là. Difficile de répondre à cette question. Les dernières bagarres de l'année dernière ont été intenses et c'est des bons souvenirs.