Retour aux sources pour Mickaël Robin, ce mercredi, à Sélestat. C’est là que l’actuel portier de Cesson-Rennes a débuté en D1, il y a plus d’une décennie. Pas encore majeur à l’époque, le néo-Irréductible était passé de l’ombre à la lumière en un rien de temps, après avoir fait ses armes à Neuhof jusqu’à ses 16 ans. «Je n’ai effectué qu’une demi-saison en N2. Six mois plus tard, je jouais déjà en 1re division», raconte l’Alsacien.

Chambéry, Montpellier ou Barcelone sur le CV

De ce 1er mars 2003, synonyme de dépucelage contre Ivry, l’intéressé en garde un souvenir «inoubliable», malgré la défaite (31-28). «On est lancé sur le terrain, sans trop savoir si on va être capable de faire des arrêts. J’ai eu la chance d’être performant sur mes premiers matchs. Quand on s’en rend compte, c’est un grand bonheur, parce que la D1 fait rêver tous les adolescents.» Robin a, depuis, roulé sa bosse, et visité d’autres territoires à forte identité: Savoie (via Chambéry), Languedoc (Montpellier), Catalogne (Barcelone), et désormais Bretagne. Sans renier ses racines.

« Très bon moment auprès d'Olivier Sorin du FC Rennes venu s'essayer dans les cages de Hand ! http://t.co/5zZJYQNrTD — Mickael Robin (@mickarob1) 24 Septembre 2014 »

«J’en suis très fier, même si je n’ai jamais eu l’accent alsacien (sourire). J’y ai des attaches solides. Strasbourg, ça reste ma ville.» Une capitale européenne qui ressemble à celle de la Bretagne, à écouter le gardien, dont les premières semaines à Rennes «se passent très bien. Les gens sont tout aussi chaleureux et accueillants. Ils vous donneraient tout, tout de suite, et c’est vraiment appréciable. Je ne suis donc pas très dépaysé.»